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La Seyne méditerranéenne
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La Seyne méditerranéenne
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Availability:
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Publisher:
FeniXX réédition numérique
DRM:
Watermark
Publication Year:
1992
ISBN-13: 9782307566106
Description:
600 avant Jésus Christ, les Massaliotes, marins grecs, fondateurs de Marseille, et les celto-Ligures, paysans, se partageaient cette terre littorale. Au Moyen Âge, les terres de Six Fours, propriété des comtes de Provence, passèrent - par donation - aux vicomtes de Marseille, en 1038, lesquels s'en dessaisirent progressivement au cours des XIe et XIIe siècles, au profit du monastère de Saint Victor de Marseille, dont le seigneur Abbé reçut tous les droits sur le territoire de Six Fours.

Comme toute cité qui se respecte, La Seyne a connu une succession de hauts et de bas, et quelques jolies métamorphoses. On commence à parler d'elle au XVIe siècle, quand les familles du territoire de Six Fours : Beaussier, Tortel, Guigou, s'aventurent à aménager le port abri naturel appelé "Sagno", nom donné aux herbes marécageuses du lieu.

En 1657, le roi Louis XIV accorde l'indépendance au hameau de La Seyne, à travers des lettres patentes qui scellent la naissance de la commune, et la séparent de Six Fours.

Le XVIIIe siècle est marchand, en effet la jeune cité tire parti de son port face à Toulon, place forte de la Marine royale, pour développer le commerce civil, à travers le cabotage, mais aussi avec les courses au large vers le Levant et l'Orient. Le port seynois arme aussi les Corsaires du roi. Des chantiers navals forains sont déjà présents autour du port.

Mais le siège de Toulon, en 1793, cause la quasi-destruction de La Seyne. Le jeune Bonaparte s'y illustre, en libérant Toulon depuis les hauteurs de La Seyne. La ville ne retrouve sa prospérité qu'en entrant dans le XIXe siècle, avec – notamment - le développement de la construction navale industrielle. À l'initiative d'un ingénieur anglais, Philip Taylor, l'industrie navale prend un essor important à partir de 1845 ; puis les "Forges et chantiers de la Méditerranée", une société anonyme, créée notamment par Armand Béhic, ministre de Napoléon III, exploite le site, employant jusqu'à cinq mille ouvriers. Les Marines : russe, japonaise, espagnole, italienne, brésilienne, française, viennent commander des paquebots, des cuirassés, des frégates… Les chantiers fournissent les dragues pour le percement du canal de Suez.

Après 1850, le littoral seynois s'ouvre à l'activité balnéaire. La romancière française George Sand séjourne à Tamaris, en 1861. Michel Pacha, natif de Sanary, après avoir fait fortune en réalisant - pour l'Empire Ottoman - les phares et balises de la région du Bosphore, créés entre 1880 et 1900 la station balnéaire de Tamaris Les Sablettes : trois casinos, deux grands hôtels, des villas de style oriental, font de La Seyne une des premières petites cités de la "Côte d'Azur" naissante. De nombreux touristes anglais et américains viennent passer à La Seyne de doux moments au bord de la Méditerranée. Auguste Renoir, les Frères Lumière, Alphonse Allais plus tard Jean Cocteau séjournent à Tamaris. Mais La Seyne c'est aussi une ville de la Provence, les fêtes y sont rituelles et colorées, comme celles du mois de juillet au cœur de la ville, sur le port, ou dans la forêt de Janas au mois de mai, où se mêlent le sentiment religieux et la célébration du printemps.

Ce livre est une invitation au voyage, comme autant d'itinéraires initiatiques, au cœur de cette ville attachante, dans sa géographie et son histoire. Les paysages magiques, les temps anciens, l'histoire, le littoral fortifié, la mer et le port, la puissance de l'industrie navale, la vie balnéaire à Tamaris Les Sablettes, et les fêtes de la communauté seynoise sont les chapitres de cet ouvrage de collection consacré à la deuxième ville du Var.
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