Heures d’Automne
Marguerite Burnat-Provins
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Publisher:
Bookelis
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DRM:
Watermark
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Publication Year:
2024
2024
ISBN-13:
9791042422288
Description:
Burnat-Provins Marguerite - Heures d'Automne: Heures d'automne est daté de novembre 1904. Marguerite Burnat-Provins en a élaboré l'écriture en prose entre son domicile conjugal de La Tour-de-Peilz (près de Vevey) et ses séjours au hameau valaisan de Savièse où travaille le peintre Ernest Biéler. C'est le récit d'une journée intérieure, qui débute à 7 heures du matin et se termine à minuit. Chaque heure est nourrie par les pensées et les actions de l'artiste.
« J'accueille cette journée comme une amie, elle peut m'apporter (...) la joie cachée d'être et de songer en paix (...)». L'espace-temps s'élargit, chaque heure pourrait être celle d'une année, voire de la vie entière. L'artiste est à l'écoute de la voix secrète de la nature, qui devient son propre rythme intérieur. Fascinée par la peinture et les couleurs, elle qualifie l'automne d'«artiste fastueux. De son pinceau trempé d'or il rehausse les feuilles, qui deviennent belles comme des parures d'église, et les dépose sur l'invisible autel du sacrifice, où fume l'encens bleu des brumes, où tout s'épuise doucement, tandis que la nature elle-même préside à l'ensevelissement de sa beauté engourdie.»
L'automne s'égrène: «N'entendez-vous pas, comme des feuilles, tomber les heures d'automne dans cette chambre close où je chante? (...) Bientôt tout se taira; le lac dormira, les maisons, la ville dormiront, tandis que l'œuvre lente se continue. (...)À la même place où tout palpitait, le froid doit venir, à pas de voleur, étendre ses draps blancs.»
« J'accueille cette journée comme une amie, elle peut m'apporter (...) la joie cachée d'être et de songer en paix (...)». L'espace-temps s'élargit, chaque heure pourrait être celle d'une année, voire de la vie entière. L'artiste est à l'écoute de la voix secrète de la nature, qui devient son propre rythme intérieur. Fascinée par la peinture et les couleurs, elle qualifie l'automne d'«artiste fastueux. De son pinceau trempé d'or il rehausse les feuilles, qui deviennent belles comme des parures d'église, et les dépose sur l'invisible autel du sacrifice, où fume l'encens bleu des brumes, où tout s'épuise doucement, tandis que la nature elle-même préside à l'ensevelissement de sa beauté engourdie.»
L'automne s'égrène: «N'entendez-vous pas, comme des feuilles, tomber les heures d'automne dans cette chambre close où je chante? (...) Bientôt tout se taira; le lac dormira, les maisons, la ville dormiront, tandis que l'œuvre lente se continue. (...)À la même place où tout palpitait, le froid doit venir, à pas de voleur, étendre ses draps blancs.»