Sans sortir de la cabane
Yves Boisvert
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Publisher:
Écrits des forges
Écrits des forges
DRM:
Watermark
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Publication Year:
2023
2023
ISBN-13:
9782896454808
Description:
<p>Les Écrits des Forges font paraître Sans sortir de la cabane, un recueil de poésie inédit du poète Yves Boisvert. Ce deuxième recueil posthume était en possession du romancier Louis Hamelin, qui l’a préparé pour publication et qui en signe la préface.</p>
<p>Livrant ses commentaires dans le cadre de sa présentation, Louis Hamelin écrit :</p>
<p>En lisant, relisant et éditant <i>Sans sortir de la cabane</i>, j’ai compris que les deux <br />grandes forces à l’œuvre dans ce territoire poétique y étaient convoquées et s’y <br />côtoyaient avec une puissance encore inégalée. Pour moi, c’est clair : on est devant un apogée.</p>
<p>Le lecteur retrouve avec plaisir le style caractéristique, direct, du poète estrien. Et particulièrement la langue qu’il savait utiliser comme peu d’auteurs l’ont fait, souligne Louis Hamelin : « c’est la langue vivante du Québec, avec cette saveur vernaculaire d’une parole nourrie à même les rangs de campagne, aussi riche que la <i>langue sauvage </i>du Survenant ».<br /><br />La deuxième partie de <i>Sans sortir de la cabane</i> et un long poème écrit dans un style que le préfacier rapproche de celui de Claude Gauvreau et dont il voit peu d’exemples dans la littérature québécoise :</p>
<p>Baptiste ne voue aucun culte aux morts Torajas de Paropean. <br />Il préfère défier le varan endémique de Komodo. Ça ne se dit pas dans les levées de fonds écolos mais cette saloperie a le même goût que la dinde de Noël sur une table de cuisine dans une maison ordinaire de la banlieue de Ville de Laval.</p>
<p>Le plaisir de retrouver la poésie de Yves Boisvert, la magie de voir s’ajouter un recueil à une œuvre somme toute interrompue abruptement contribuent à faire apprécier une fois encore la poésie d’un auteur décédé trop tôt.</p>
<p>Livrant ses commentaires dans le cadre de sa présentation, Louis Hamelin écrit :</p>
<p>En lisant, relisant et éditant <i>Sans sortir de la cabane</i>, j’ai compris que les deux <br />grandes forces à l’œuvre dans ce territoire poétique y étaient convoquées et s’y <br />côtoyaient avec une puissance encore inégalée. Pour moi, c’est clair : on est devant un apogée.</p>
<p>Le lecteur retrouve avec plaisir le style caractéristique, direct, du poète estrien. Et particulièrement la langue qu’il savait utiliser comme peu d’auteurs l’ont fait, souligne Louis Hamelin : « c’est la langue vivante du Québec, avec cette saveur vernaculaire d’une parole nourrie à même les rangs de campagne, aussi riche que la <i>langue sauvage </i>du Survenant ».<br /><br />La deuxième partie de <i>Sans sortir de la cabane</i> et un long poème écrit dans un style que le préfacier rapproche de celui de Claude Gauvreau et dont il voit peu d’exemples dans la littérature québécoise :</p>
<p>Baptiste ne voue aucun culte aux morts Torajas de Paropean. <br />Il préfère défier le varan endémique de Komodo. Ça ne se dit pas dans les levées de fonds écolos mais cette saloperie a le même goût que la dinde de Noël sur une table de cuisine dans une maison ordinaire de la banlieue de Ville de Laval.</p>
<p>Le plaisir de retrouver la poésie de Yves Boisvert, la magie de voir s’ajouter un recueil à une œuvre somme toute interrompue abruptement contribuent à faire apprécier une fois encore la poésie d’un auteur décédé trop tôt.</p>