Crépuscules admirables
Thomas Mainguy
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Publisher:
Editions du Boréal
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DRM:
Watermark
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Publication Year:
2022
2022
ISBN-13:
9782764637234
Description:
<i>Chaque être qui a commencé à croire en la possibilité de sa mort se réveille dans la mélancolie. Il se sent, quelque part au fond de lui-même où loge sa peine écrasante ou sa lucidité sereine, virtuellement dépossédé de ce qu’il est. L’ensemble des nécrologies qui suivent – c’est ainsi que j’appelle ces textes qui traitent d’écrivains disparus – fréquente ces profondeurs crépusculaires, mais avec des antennes permettant aussi d’attraper les clartés qui les pénètrent et parfois les déchirent, au point de nous éblouir admirablement.
[…]
J’ai cru que les rayonnements de ces écrivains et de leur mort pourraient, en définitive, être dirigés comme s’il s’agissait – quoi d’autre sinon – de signaux pour ceux qui doivent encore décoder ce qui tient en vie.</i>
Marie Uguay, Marguerite Yourcenar, Louis-René des Forêts, Primo Levi, Arthur Buies, Robert Walser, Louis Hémon, W. G. Sebald, Catherine Pozzi, Stefan Zweig, Jean Follain, Jules Supervielle, voilà autant d’écrivains chez qui la mort, venue tôt ou tard, choisie, infligée ou assumée, aura « fait son nid », selon l’image de Saint-Denys Garneau qui traduit bien, selon Thomas Mainguy, « l’attraction qu’exerce en nous sa présence et son essor ». Lecteur délicat, l’essayiste qui les regroupe ici, soutenu par les amitiés nées dans l’acte de les lire, a longuement fréquenté les œuvres de ces disparus et, dans les profondeurs crépusculaires de leurs textes, il a réussi à attraper les clartés qui les pénètrent, parfois les déchirent, et qui l’ont ébloui.
Les douze méditations sur la littérature qu’il nous offre, unies entre elles par des poèmes aussi courts qu’admirables, tressent un lumineux fil d’Ariane pour guider nos pas dans l’opacité de ce qu’on appelle la vie.
[…]
J’ai cru que les rayonnements de ces écrivains et de leur mort pourraient, en définitive, être dirigés comme s’il s’agissait – quoi d’autre sinon – de signaux pour ceux qui doivent encore décoder ce qui tient en vie.</i>
Marie Uguay, Marguerite Yourcenar, Louis-René des Forêts, Primo Levi, Arthur Buies, Robert Walser, Louis Hémon, W. G. Sebald, Catherine Pozzi, Stefan Zweig, Jean Follain, Jules Supervielle, voilà autant d’écrivains chez qui la mort, venue tôt ou tard, choisie, infligée ou assumée, aura « fait son nid », selon l’image de Saint-Denys Garneau qui traduit bien, selon Thomas Mainguy, « l’attraction qu’exerce en nous sa présence et son essor ». Lecteur délicat, l’essayiste qui les regroupe ici, soutenu par les amitiés nées dans l’acte de les lire, a longuement fréquenté les œuvres de ces disparus et, dans les profondeurs crépusculaires de leurs textes, il a réussi à attraper les clartés qui les pénètrent, parfois les déchirent, et qui l’ont ébloui.
Les douze méditations sur la littérature qu’il nous offre, unies entre elles par des poèmes aussi courts qu’admirables, tressent un lumineux fil d’Ariane pour guider nos pas dans l’opacité de ce qu’on appelle la vie.
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