La fluoration
Pierre-Jean Morin, Ph.D., Me John Remington Graham, Gilles Parent, n.d.
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Publisher:
Berger
Berger
DRM:
ACS4
ACS4
Publication Year:
1969
1969
ISBN-13:
9782896780228
Description:
Partout en Amérique, des ministères de santé publique font des pressions pour que les citoyens acceptent de fluorer l’eau du robinet, s’appuyant en cela sur une corrélation établie il y a 60 ans entre la présence de fluor naturel dans l’eau et un faible taux de carie dentaire (1931). Les données actuelles tendent à démontrer que, non seulement la fluoration a des effets secondaires nocifs à long terme, mais n’a pas eu les effets escomptés contre la carie dentaire. On a d’abord constaté l’apparition de cas de fluorose, puis déterminé que la fluorose était un indice d’intoxication (donc que l’apport total était trop élevé). Dans les régions où l’eau est fluorée depuis plus de 30 ou 40 ans, la fluorose est maintenant endémique (69 % des enfants à Toronto), mais ce qui est plus grave, on note également une augmentation anormale de certains cancers. Il y aurait même un lien documenté avec un faible QI (à cause du plomb contenu dans les fluorures utilisés pour fluorer l’eau) et d’autres problèmes neurologiques, sans compter les effets non négligeables sur l’environnement et la chaîne alimentaire, effets démontrés depuis fort longtemps (Rapport du comité consultatif du ministère de l'Environnement du Québec) sur les fluorures et la fluoration, 1979).
Comment en est-on arrivé là ? La carie dentaire constituait l’une des affections les plus répandues dans la population. Comme le facteur premier de la carie dentaire est la condition socio-économique, la plupart des intervenants en santé ont vu dans le fluor une manière efficace d’aider les enfants, tout particulièrement ceux des régions défavorisées. Malheureusement, le désir d’aider les enfants s’est transformé en croyance d’autant plus difficile à remettre en question qu’elle a donné naissance à toute une industrie de produits fluorés et a permis le recyclage de déchets industriels dans les eaux des municipalités.
Tout le problème résidait et réside toujours dans la détermination du dosage optimal, sachant que l’apport total individuel dépend largement des habitudes de vie individuelles et des produits d’hygiène utilisés. Devant la montée de la fluorose, trois revues substantielles de la littérature scientifique des années 1940 à 1990 ont été entreprises (U. de Toronto, 1999, U. de York en Angleterre, 2000; US Science Subcommittee on Fluoridation du National Academy of Science, résultats annoncés en 2006). Les deux premières études concordent : les données antérieures sur les dosages proviennent de recherches présentant des faiblesses méthodologiques graves. Ces résultats ont donné le coup d’envoi à de nombreuses recherches épidémiologiques fondées non pas sur le fluor, mais sur les fluorures de silicate et de sodium effectivement utilisés pour fluorer l’eau et les dentifrices. De 2000 à 2005, de nombreux nouveaux résultats sont publiés à un rythme croissant si bien que, même les organismes nationaux et internationaux qui ont supporté la fluoruration depuis des décennies, reculent prudemment quand au taux de réduction de la carie, à la prescription de suppléments, aux dosages, au monitoring de la fluorose, aux groupes d’âge à qui l’offrir, etc., en attendant la preuve définitive de la nocivité des fluorures ou de leur inefficacité contre la carie dentaire (Vancouver a moins de carie dentaire que Toronto, pourtant fluorée depuis 1963).
Les auteurs ont réuni les informations les plus récentes reliées aux conséquences de la fluoration aussi bien pour l’environnement que pour la santé. Ils sont très connus partout en Amérique, car ils sont les spécialistes que les juges écoutent quand des citoyens contestent leurs municipalités sur la base des effets réels de la fluoration de l’eau. À ce jour, ils ont gagné toutes leurs causes, aux États-Unis comme au Canada. Les démonstrations scientifiques sont rigoureuses, la recherche, exhaustive, les effets sur la santé expliqués, les conséquences environnementales démontrées. Le bilan qu’ils font parle de lui-même : inutile ici d’être alarmiste. La rigueur de l’exposé et son exhaustivité suffisent.
Comment en est-on arrivé là ? La carie dentaire constituait l’une des affections les plus répandues dans la population. Comme le facteur premier de la carie dentaire est la condition socio-économique, la plupart des intervenants en santé ont vu dans le fluor une manière efficace d’aider les enfants, tout particulièrement ceux des régions défavorisées. Malheureusement, le désir d’aider les enfants s’est transformé en croyance d’autant plus difficile à remettre en question qu’elle a donné naissance à toute une industrie de produits fluorés et a permis le recyclage de déchets industriels dans les eaux des municipalités.
Tout le problème résidait et réside toujours dans la détermination du dosage optimal, sachant que l’apport total individuel dépend largement des habitudes de vie individuelles et des produits d’hygiène utilisés. Devant la montée de la fluorose, trois revues substantielles de la littérature scientifique des années 1940 à 1990 ont été entreprises (U. de Toronto, 1999, U. de York en Angleterre, 2000; US Science Subcommittee on Fluoridation du National Academy of Science, résultats annoncés en 2006). Les deux premières études concordent : les données antérieures sur les dosages proviennent de recherches présentant des faiblesses méthodologiques graves. Ces résultats ont donné le coup d’envoi à de nombreuses recherches épidémiologiques fondées non pas sur le fluor, mais sur les fluorures de silicate et de sodium effectivement utilisés pour fluorer l’eau et les dentifrices. De 2000 à 2005, de nombreux nouveaux résultats sont publiés à un rythme croissant si bien que, même les organismes nationaux et internationaux qui ont supporté la fluoruration depuis des décennies, reculent prudemment quand au taux de réduction de la carie, à la prescription de suppléments, aux dosages, au monitoring de la fluorose, aux groupes d’âge à qui l’offrir, etc., en attendant la preuve définitive de la nocivité des fluorures ou de leur inefficacité contre la carie dentaire (Vancouver a moins de carie dentaire que Toronto, pourtant fluorée depuis 1963).
Les auteurs ont réuni les informations les plus récentes reliées aux conséquences de la fluoration aussi bien pour l’environnement que pour la santé. Ils sont très connus partout en Amérique, car ils sont les spécialistes que les juges écoutent quand des citoyens contestent leurs municipalités sur la base des effets réels de la fluoration de l’eau. À ce jour, ils ont gagné toutes leurs causes, aux États-Unis comme au Canada. Les démonstrations scientifiques sont rigoureuses, la recherche, exhaustive, les effets sur la santé expliqués, les conséquences environnementales démontrées. Le bilan qu’ils font parle de lui-même : inutile ici d’être alarmiste. La rigueur de l’exposé et son exhaustivité suffisent.