Léon Daudet : le dernier imprécateur
François Broche
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Publisher:
Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
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DRM:
Watermark
Watermark
Publication Year:
1991
1991
ISBN-13:
9782221183137
Description:
Voici un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup souffert, beaucoup aimé, beaucoup haï. Voici l'homme de tous les excès. Fils d'un écrivain célèbre, il s'est fait un prénom dans la même carrière. Sa fécondité fut exceptionnelle : 128 livres, 9 000 articles. Il aborda tous les genres, avec un bonheur inégal, brillant surtout, et avec quelle verve, dans la polémique politique, la critique littéraire, et des « Souvenirs » qui, enfin réédités, permettent de mesurer son prodigieux talent de portraitiste et de témoin de son temps.
Cinquante ans après sa mort, Léon Daudet demeure une énigme : peu d'écrivains en ce siècle ont été à la fois, et avec une telle constance, aimés et redoutés, admirés et haïs. C'était un dérangeur, un empêcheur de tourner en rond. Il n'aimait rien tant que le rire et l'incartade.
Dans sa jeunesse, il avait connu les plus grands hommes du temps : Maupassant, Flaubert, Renan, Goncourt, Gambetta, Charcot et cent autres « géants » fréquentaient le salon de ses parents. Lié aux petits-enfants de Victor Hugo, il épousa Jeanne – la « Jeanne au pain sec » de « L'art d'être grand-père », mariage malheureux. Médecin de formation, il passera sa vie à crever les abcès et à tailler dans le vif, sans cesser d'être attentif à l'évolution des idées et des techniques.
Ami d'Édouard Drumont, d'Henri Rochefort et de Charles Maurras, il se lança avec fougue dans le combat nationaliste et, converti à l'idée monarchiste, dirigea L'Action française quotidienne.
Mais son engagement politique n'empiéta jamais sur son activité de critique littéraire et artistique : il découvrit Proust, Bernanos, Céline, et flaira - avant tout le monde - le talent de Morand, Kessel et... Picasso.
Amoureux des lettres et des arts, de la nature, de la bonne chère, des jolies femmes et de la démesure, Léon Daudet apparaît bien comme un homme de la Renaissance, égaré dans un siècle qui n'aimait que les tièdes.
Cinquante ans après sa mort, Léon Daudet demeure une énigme : peu d'écrivains en ce siècle ont été à la fois, et avec une telle constance, aimés et redoutés, admirés et haïs. C'était un dérangeur, un empêcheur de tourner en rond. Il n'aimait rien tant que le rire et l'incartade.
Dans sa jeunesse, il avait connu les plus grands hommes du temps : Maupassant, Flaubert, Renan, Goncourt, Gambetta, Charcot et cent autres « géants » fréquentaient le salon de ses parents. Lié aux petits-enfants de Victor Hugo, il épousa Jeanne – la « Jeanne au pain sec » de « L'art d'être grand-père », mariage malheureux. Médecin de formation, il passera sa vie à crever les abcès et à tailler dans le vif, sans cesser d'être attentif à l'évolution des idées et des techniques.
Ami d'Édouard Drumont, d'Henri Rochefort et de Charles Maurras, il se lança avec fougue dans le combat nationaliste et, converti à l'idée monarchiste, dirigea L'Action française quotidienne.
Mais son engagement politique n'empiéta jamais sur son activité de critique littéraire et artistique : il découvrit Proust, Bernanos, Céline, et flaira - avant tout le monde - le talent de Morand, Kessel et... Picasso.
Amoureux des lettres et des arts, de la nature, de la bonne chère, des jolies femmes et de la démesure, Léon Daudet apparaît bien comme un homme de la Renaissance, égaré dans un siècle qui n'aimait que les tièdes.
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