La fin de la douceur de vivre
Auguste de La Force
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Publisher:
FeniXX réédition numérique
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DRM:
Watermark
Watermark
Publication Year:
1960
1960
ISBN-13:
9782402644075
Description:
La mémoire est une lanterne magique. Ses images sont fixes, comme les affections irremplaçables, et se parent de couleurs heureuses, celles dont on se plaît, par-delà la vie d'homme, à éclairer l'âge aimable des promesses et, avant même, celui où se composent la tendresse du milieu familial, la fraîcheur des premiers intérêts et des premières admirations.
Aussi bien cet album que le Duc de la Force projette - pour son plaisir et pour le nôtre - ne nous restitue pas seulement une époque, mais encore cette émotion propre aux choses abolies et que nous aurions pu aimer : un certain Paris, celui de l'exposition de 1889, des quatorze-juillet empanachés et rutilants ; une certaine campagne, celle des propriétés familiales, où règnent les grands-parents ; une certaine façon d'être un jeune homme studieux, et d'apprendre des vers latins chez les Jésuites, d'être un jeune homme mondain et de fréquenter l'Opéra et les bals ; un certain art de soi-même, enfin, par lequel s'amorce la course d'une vie, tant sur le plan du bonheur personnel, que sur celui du travail d'historien et du talent qu'on y apporte. Telle est cette douceur de vivre où baigne la jeunesse du Duc de la Force, si étrangère et si proche à la fois, qu'elle nous manque comme tout ce qui nous hante, et que nous ne retrouverons jamais, sinon par le miracle trompeur d'une sensibilité et d'une plume délicates.
Aussi bien cet album que le Duc de la Force projette - pour son plaisir et pour le nôtre - ne nous restitue pas seulement une époque, mais encore cette émotion propre aux choses abolies et que nous aurions pu aimer : un certain Paris, celui de l'exposition de 1889, des quatorze-juillet empanachés et rutilants ; une certaine campagne, celle des propriétés familiales, où règnent les grands-parents ; une certaine façon d'être un jeune homme studieux, et d'apprendre des vers latins chez les Jésuites, d'être un jeune homme mondain et de fréquenter l'Opéra et les bals ; un certain art de soi-même, enfin, par lequel s'amorce la course d'une vie, tant sur le plan du bonheur personnel, que sur celui du travail d'historien et du talent qu'on y apporte. Telle est cette douceur de vivre où baigne la jeunesse du Duc de la Force, si étrangère et si proche à la fois, qu'elle nous manque comme tout ce qui nous hante, et que nous ne retrouverons jamais, sinon par le miracle trompeur d'une sensibilité et d'une plume délicates.
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