La dictature du prolétariat et le dépérissement de l'État, de Marx à Lénine
Kazem Radjavi
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Publisher:
FeniXX réédition numérique
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DRM:
Watermark
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Publication Year:
1974
1974
ISBN-13:
9782402627580
Description:
Pour saisir la théorie marxiste de l'État et de la dictature du prolétariat, l'auteur propose une approche globale fondée sur l'examen de l'ensemble de l'œuvre de Marx et d'Engels : cet examen le conduit à adopter trois lignes directrices, « celles-là mêmes qui ont présidé à l'élaboration de la pensée de Marx », c'est-à-dire : la praxis, l'aliénation et la dialectique.
Quelle que soit la complexité ou même l'ambiguïté de ces notions, elles convergent - chez Marx - vers un but unique : la libération de l'homme, qui postule la disparition des classes et celle de l'État.
Aussi, la praxis de Marx interdit-elle toute justification du pouvoir de l'État ; elle rejoint en cela sa dialectique, qui fait du prolétariat le sujet de l'Histoire et tend ainsi vers le concept de la désaliénation. Cette convergence - et d'autres raisons tirées de l'analyse approfondie de tous les aspects du marxisme – prouvent, d'une part, que tout pouvoir politique - même révolutionnaire - demeure volonté et projet de domination, donc une dictature. D'autre part, le prolétariat n'ayant pas d'autre projet (politique) que la suppression de sa propre condition de classe, sa dictature ne peut être qu'un pouvoir dépérissant.
Après avoir dégagé les critères et les normes de cette dialectique, l'auteur les utilise comme cadre de référence dans son examen de la révolution russe.
Analysant le léninisme : théorie du parti, construction du socialisme dans un seul pays, étatisation des syndicats, intensification de la lutte des classes à l'époque post-révolutionnaire, renforcement du caractère répressif de l'État, l'auteur en fait la critique, en se fondant sur le principe autogestionnaire des soviets et ceux du contrôle ouvrier et de la démocratie réelle.
Enfin, aussi paradoxal que cela puisse paraître au regard de la réalité immédiate, l'auteur conclut à l'actualité du projet marxiste du dépérissement de l'État.
Quelle que soit la complexité ou même l'ambiguïté de ces notions, elles convergent - chez Marx - vers un but unique : la libération de l'homme, qui postule la disparition des classes et celle de l'État.
Aussi, la praxis de Marx interdit-elle toute justification du pouvoir de l'État ; elle rejoint en cela sa dialectique, qui fait du prolétariat le sujet de l'Histoire et tend ainsi vers le concept de la désaliénation. Cette convergence - et d'autres raisons tirées de l'analyse approfondie de tous les aspects du marxisme – prouvent, d'une part, que tout pouvoir politique - même révolutionnaire - demeure volonté et projet de domination, donc une dictature. D'autre part, le prolétariat n'ayant pas d'autre projet (politique) que la suppression de sa propre condition de classe, sa dictature ne peut être qu'un pouvoir dépérissant.
Après avoir dégagé les critères et les normes de cette dialectique, l'auteur les utilise comme cadre de référence dans son examen de la révolution russe.
Analysant le léninisme : théorie du parti, construction du socialisme dans un seul pays, étatisation des syndicats, intensification de la lutte des classes à l'époque post-révolutionnaire, renforcement du caractère répressif de l'État, l'auteur en fait la critique, en se fondant sur le principe autogestionnaire des soviets et ceux du contrôle ouvrier et de la démocratie réelle.
Enfin, aussi paradoxal que cela puisse paraître au regard de la réalité immédiate, l'auteur conclut à l'actualité du projet marxiste du dépérissement de l'État.
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