Le naufragé de la Baie de Somme

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Watermark

Publication Year:
2017

ISBN-13: 9782359732672

Armand doit enquêter sur le naufrage du Whitehorse qui a eu lieu à la fin du XIXe siècle. Rien de bien compliqué à première vue. Un grain, un rocher affleurant à la surface… bien des réponses sont possibles. Manipulé, il réalise que ce n’est qu’un prétexte pour voiler le véritable motif de son enquête. Il va falloir être malin…. Rapidement de surcroît.<br><br>EXTRAIT<br><br>Au plus profond de son sommeil, Dungelbear fut réveillé par un tangage inhabituel du voilier. Ce n’était pas le mouvement lent d’un navire lourdement chargé, mais plutôt un chahut rapide et désordonné, mélangeant roulis et tangage.<br>Sans prendre le temps d’enfiler ses bottes, il monta sur la dunette. L’obscurité y était totale et le navire semblait avancer dans le néant. Le vent avait fraîchi depuis le moment où il avait quitté le lieutenant. Des vagues déferlantes éclataient contre le bordé en faisant un bruit de tonnerre, et des paquets de mer balayaient dangereusement le pont sur toute la largeur.<br>Soudain, le navire fut porté par une vague plus grande que les autres. Puis il retomba sur le fond de la mer. Sous la violence du choc, une vergue se décrocha du mât et vint s’abattre sur le pont. Dungelbear comprit immédiatement : le voilier était sur des hauts-fonds et la profondeur insuffisante lui faisait courir un grand danger. <br><br>À PROPOS DE L'AUTEUR<br><br><b>Guillaume Lefebvre</b><br><br>J’ai vécu durant toute mon enfance à Cayeux-sur-Mer, sur la côte picarde. Dès mon plus jeune âge, mon regard s’est tourné vers la mer.<br>Les week-ends et durant les vacances scolaires j’arpentais le quai du port de pêche du Hourdel pour proposer mes services aux patrons de chalutiers. Je ne me sentais bien qu’en mer, pourtant les conditions de vie étaient difficiles à bord de ces vieux bateaux.<br>Au lycée, je dévorais les livres de Pierre Loti, Jack London, Patrick O’Brian et CS Forester, au grand dam de mes professeurs de lettres qui tenaient absolument à me faire lire du Balzac. Mon bac C en poche, je passai le concours d’entrée à l’école de la marine marchande. Après plusieurs années d’études et de navigation, je suis devenu « capitaine de première classe de la navigation maritime ». J’ai navigué de nombreuses années à bord des plus grands pétroliers du monde. Un jour, une tempête rencontrée sur les bancs de Terre-Neuve m’a rappelé que la mer était plus forte que tout. Ensuite, j’ai travaillé durant quelques années à bord des ferries de la ligne Calais-Douvres.<br>Cependant, le goût de l’aventure me reprit. Désormais, je sillonne la mer Baltique et l’Atlantique Nord à bord d’un chimiquier de taille modeste. Je me suis ainsi familiarisé avec les dangers de la navigation dans les glaces.<br>J’écris mes romans lorsque je suis en mer, et j’essaie de dépeindre l’ambiance du bord. J’arrive en fin de carrière, pourtant ce monde me fascine toujours autant.