La région motrice dans l'économie du XXe siècle
Association lyonnaise des amis de François Perroux
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Publisher:
FeniXX réédition numérique
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DRM:
Watermark
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Publication Year:
1985
1985
ISBN-13:
9782402432481
Description:
Dans le contexte national et international actuel, quelles sont les conditions pour qu'une région soit à la fois dynamique et motrice, capable non seulement de se développer, mais d'entraîner les autres régions et, finalement, la nation avec elle ? Tel est le thème de cette troisième Journée François Perroux, présentée par R. Barre, président de la Fondation F. Perroux.
Dans « L'économie du XXe siècle », F. Perroux traite longuement des « pôles de développement », des « pôles de croissance », de la firme motrice. « L'articulation des pôles de développement et des régions, constitue l'un des apports conceptuels majeurs de F. Perroux » estime G. Destanne de Bernis, successeur de F. Perroux à la tête de l'ISMEA.
G. Destanne de Bernis introduit la réflexion, en analysant ce que sont un pôle de développement et une région motrice, aujourd'hui. Il insiste sur la nécessité d'aménager le milieu de propagation des effets des pôles de développement, pour qu'ils ne soient pas des « cathédrales dans le désert », et que leur région d'accueil devienne, elle-même, motrice.
P. Bernard, préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône, insiste sur l'indispensable symbiose entre la région et la nation. « La région apparaît bien comme le niveau pertinent pour la coordination ou la synthèse des intérêts locaux et des intérêts nationaux, en liaison avec l'État ».
Le débat qui suit, permet de préciser trois points essentiels : il n'y a pas de région motrice sans pôle de développement ; le pôle de développement ne suffit pas, il faut des milieux de propagation qui soient aménagés ; les pôles de développement suscitent des effets d'entraînement, qui sont fonction de l'aménagement des canaux de transmission des milieux de propagation. De nombreux exemples, pris en France et à l'étranger, illustrent ces conclusions.
Dans la seconde partie de la journée, en application de ce qui a été dit le matin, on s'interroge sur le caractère - dynamique ou non, moteur ou non - de la région Rhône-Alpes. Le débat est introduit par M. Rivoire, directeur de cabinet du président du Conseil régional, avec la participation des responsables régionaux et d'universitaires ayant animé des études de terrain sur la région.
Tirant les leçons des exposés et des débats, R. Barre insiste sur la nécessité pour les régions françaises - et pour Rhône-Alpes en particulier - si elles veulent être à la fois dynamiques et motrices « d'avoir un tissu industriel aussi dense que d'autres pays, parmi nos plus directs partenaires et concurrents ».
Cela suppose « un effort systématique de création d'entreprises », une capacité à « attirer les investissements étrangers », une volonté « d'accroître l'innovation technologique, de privatiser et de développer les banques régionales ».
Dans « L'économie du XXe siècle », F. Perroux traite longuement des « pôles de développement », des « pôles de croissance », de la firme motrice. « L'articulation des pôles de développement et des régions, constitue l'un des apports conceptuels majeurs de F. Perroux » estime G. Destanne de Bernis, successeur de F. Perroux à la tête de l'ISMEA.
G. Destanne de Bernis introduit la réflexion, en analysant ce que sont un pôle de développement et une région motrice, aujourd'hui. Il insiste sur la nécessité d'aménager le milieu de propagation des effets des pôles de développement, pour qu'ils ne soient pas des « cathédrales dans le désert », et que leur région d'accueil devienne, elle-même, motrice.
P. Bernard, préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône, insiste sur l'indispensable symbiose entre la région et la nation. « La région apparaît bien comme le niveau pertinent pour la coordination ou la synthèse des intérêts locaux et des intérêts nationaux, en liaison avec l'État ».
Le débat qui suit, permet de préciser trois points essentiels : il n'y a pas de région motrice sans pôle de développement ; le pôle de développement ne suffit pas, il faut des milieux de propagation qui soient aménagés ; les pôles de développement suscitent des effets d'entraînement, qui sont fonction de l'aménagement des canaux de transmission des milieux de propagation. De nombreux exemples, pris en France et à l'étranger, illustrent ces conclusions.
Dans la seconde partie de la journée, en application de ce qui a été dit le matin, on s'interroge sur le caractère - dynamique ou non, moteur ou non - de la région Rhône-Alpes. Le débat est introduit par M. Rivoire, directeur de cabinet du président du Conseil régional, avec la participation des responsables régionaux et d'universitaires ayant animé des études de terrain sur la région.
Tirant les leçons des exposés et des débats, R. Barre insiste sur la nécessité pour les régions françaises - et pour Rhône-Alpes en particulier - si elles veulent être à la fois dynamiques et motrices « d'avoir un tissu industriel aussi dense que d'autres pays, parmi nos plus directs partenaires et concurrents ».
Cela suppose « un effort systématique de création d'entreprises », une capacité à « attirer les investissements étrangers », une volonté « d'accroître l'innovation technologique, de privatiser et de développer les banques régionales ».
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