L'homme effacé
Michel Ouellette
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Éditions Prise de parole
Éditions Prise de parole
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2013
2013
ISBN-13:
9782894238042
Description:
Un homme est retrouvé dans la rue, à Toronto, sans rien : pas de carte d'identité, pas de papiers, juste un vieux sac d'épicerie. Muet, amnésique ? Son ex-petite amie reconnaît sa photo dans le journal, lui rend visite : il reste muet devant les souvenirs qui remontent, ses fantômes qui le hantent. À mi-chemin entre la réalité et l'imaginaire… l'homme effacé.
« Dans ce spectacle de l’identité perdue, la langue joue un rôle central. Thomas, l'homme effacé, a perdu la mémoire, son identité et sa langue. On le trouve errant dans les rues de Toronto et on le transporte dans une clinique où son ancienne amante lui rend visite, ayant vu sa photo dans les journaux. »
« Thomas n’est pas seul dans l’hôpital pendant les deux premières visites d’Annie ; il partage la scène avec les trois fantômes de son ancienne vie comme mineur à Sudbury. Feue sa mère, morte d’une maladie pulmonaire, comprend ce qui empêche Thomas de parler : C’est quoi les mots quand tout ce qui te reste dans la tête, c’est trois fantômes qui arrêtent pas de parler pour toi ? »
Dans cette pièce, « Ouellette suggère que l’affirmation de l’identité ethnolinguistique et le renouvellement des liens affectifs peuvent protéger les Franco-Ontariens contre l’effacement et l’assimilation. Se concentrant sur des histoires familiales et des drames intimes aussi bien que sur des revendications politiques collectives, Ouellette semble dire que ses protagonistes échapperont aux trous noirs de l’humiliation et du silence s’ils acceptent leurs devoirs individuels et familiaux, réclament leur histoire et trouvent une façon de s’exprimer correctement. »
(Jane Moss, « Le théâtre francophone en Ontario », dans Introduction à la littérature franco-ontarienne)
« Dans ce spectacle de l’identité perdue, la langue joue un rôle central. Thomas, l'homme effacé, a perdu la mémoire, son identité et sa langue. On le trouve errant dans les rues de Toronto et on le transporte dans une clinique où son ancienne amante lui rend visite, ayant vu sa photo dans les journaux. »
« Thomas n’est pas seul dans l’hôpital pendant les deux premières visites d’Annie ; il partage la scène avec les trois fantômes de son ancienne vie comme mineur à Sudbury. Feue sa mère, morte d’une maladie pulmonaire, comprend ce qui empêche Thomas de parler : C’est quoi les mots quand tout ce qui te reste dans la tête, c’est trois fantômes qui arrêtent pas de parler pour toi ? »
Dans cette pièce, « Ouellette suggère que l’affirmation de l’identité ethnolinguistique et le renouvellement des liens affectifs peuvent protéger les Franco-Ontariens contre l’effacement et l’assimilation. Se concentrant sur des histoires familiales et des drames intimes aussi bien que sur des revendications politiques collectives, Ouellette semble dire que ses protagonistes échapperont aux trous noirs de l’humiliation et du silence s’ils acceptent leurs devoirs individuels et familiaux, réclament leur histoire et trouvent une façon de s’exprimer correctement. »
(Jane Moss, « Le théâtre francophone en Ontario », dans Introduction à la littérature franco-ontarienne)
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