Près du rouge-gorge
Marguerite Burnat-Provins
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Bookelis
Bookelis
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2024
2024
ISBN-13:
9791042422325
Description:
Burnat-Provins Marguerite - Près du rouge-gorge : Marguerite Burnat-Provins ouvre doucement pour nous la grille rouillée de sa maison rouge (la villa Frascati à Luchon), et baignée dans la sérénité laisse lentement remonter son passé en Artois son pays d'enfance, en Valais son pays bien-aimé, et dans les pays orientaux où elle fit des voyages colorés et parfumés. Du printemps à l'automne, elle fait là une halte bienfaisante et se délecte du calme de sa maison, de son jardin et de ses petits occupants, oiseaux et insectes. Elle leur parle comme aux fleurs et aux arbres et même au crapaud aux yeux de topaze. Cette méditation apaisante et gourmande est présentée comme un long poème en prose, une invitation au rêve et à l'observation. Une magnifique flânerie tout près du rouge-gorge.
Près du Rouge-Gorge a été écrit entre 1919 et 1921 à Bannières-de-Luchon. Marguerite Burnat-Provins va beaucoup lutter pour le voir publier, enfin, en 1937 et sera très déçue du silence de la part des critiques littéraires.
Marguerite Burnat-Provins est née à Arras (Pas-de-Calais) en 1872. Elle rencontre son futur mari, un jeune architecte suisse, Adolphe Burnat (1872-1946), lors de ses études à l'École des Beaux-Arts de Paris. Ils se marient en 1896 et s'installent à Vevey. Dans ce milieu conservateur et étriqué, la jeune femme s'ennuie. Elle donne plusieurs conférences et encourage les femmes à s'émanciper de la tutelle masculine. Elle écrit ses premiers livres (Sous les noyers, Le Chant du Verdier, Heures d'automne, Chansons rustiques, Petits tableaux valaisans) et peint diverses œuvres inspirées de l'Art nouveau. Elle est présente à l'Exposition universelle de Paris en 1900. En 1905, elle fustige dans un article véhément les « cancers » des nouvelles constructions et le massacre des paysages naturels. Elle milite pour la création d'une « Ligue pour la Beauté », qui deviendra plus tard l'organisation « Patrimoine Suisse ». La rencontre en été 1906 avec Paul de Kalbermatten bouleverse sa vie. Le Livre pour toi témoigne de leur relation passionnée, tout comme Cantique d'été et Le Cœur sauvage. Mais les amants sont mis au ban de la société et quittent la Suisse pour s'établir en France. Marguerite divorce d'Adolphe Burnat et épouse Paul de Kalbermatten en 1910. Les époux vont voyager au gré des mandats d'ingénieur de son mari, notamment en Afrique du Nord et au Proche-Orient. En 1914, le tocsin appelant à la mobilisation déclenche en Marguerite Burnat-Provins un profond traumatisme psychologique. Pendant près de 40 ans, elle va peindre plus de 3'000 dessins et aquarelles représentant des personnages ou des animaux issus de visions ou d'apparitions qui s'imposent à elle. Plusieurs psychiatres s'intéressent à ces phénomènes inexplicables. Elle nommera ce corpus Ma Ville. Elle décède en 1952 dans sa maison près de Grasse, laissant une œuvre littéraire d'une vingtaine de textes et poèmes ainsi que des milliers de peintures, d'estampes et d'aquarelles, dont plusieurs sont exposées dans des musées en Suisse et en France.
Près du Rouge-Gorge a été écrit entre 1919 et 1921 à Bannières-de-Luchon. Marguerite Burnat-Provins va beaucoup lutter pour le voir publier, enfin, en 1937 et sera très déçue du silence de la part des critiques littéraires.
Marguerite Burnat-Provins est née à Arras (Pas-de-Calais) en 1872. Elle rencontre son futur mari, un jeune architecte suisse, Adolphe Burnat (1872-1946), lors de ses études à l'École des Beaux-Arts de Paris. Ils se marient en 1896 et s'installent à Vevey. Dans ce milieu conservateur et étriqué, la jeune femme s'ennuie. Elle donne plusieurs conférences et encourage les femmes à s'émanciper de la tutelle masculine. Elle écrit ses premiers livres (Sous les noyers, Le Chant du Verdier, Heures d'automne, Chansons rustiques, Petits tableaux valaisans) et peint diverses œuvres inspirées de l'Art nouveau. Elle est présente à l'Exposition universelle de Paris en 1900. En 1905, elle fustige dans un article véhément les « cancers » des nouvelles constructions et le massacre des paysages naturels. Elle milite pour la création d'une « Ligue pour la Beauté », qui deviendra plus tard l'organisation « Patrimoine Suisse ». La rencontre en été 1906 avec Paul de Kalbermatten bouleverse sa vie. Le Livre pour toi témoigne de leur relation passionnée, tout comme Cantique d'été et Le Cœur sauvage. Mais les amants sont mis au ban de la société et quittent la Suisse pour s'établir en France. Marguerite divorce d'Adolphe Burnat et épouse Paul de Kalbermatten en 1910. Les époux vont voyager au gré des mandats d'ingénieur de son mari, notamment en Afrique du Nord et au Proche-Orient. En 1914, le tocsin appelant à la mobilisation déclenche en Marguerite Burnat-Provins un profond traumatisme psychologique. Pendant près de 40 ans, elle va peindre plus de 3'000 dessins et aquarelles représentant des personnages ou des animaux issus de visions ou d'apparitions qui s'imposent à elle. Plusieurs psychiatres s'intéressent à ces phénomènes inexplicables. Elle nommera ce corpus Ma Ville. Elle décède en 1952 dans sa maison près de Grasse, laissant une œuvre littéraire d'une vingtaine de textes et poèmes ainsi que des milliers de peintures, d'estampes et d'aquarelles, dont plusieurs sont exposées dans des musées en Suisse et en France.