Heures d’hiver
Marguerite Burnat-Provins
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Bookelis
Bookelis
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2024
2024
ISBN-13:
9791042422301
Description:
Burnat-Provins Marguerite - Heures d'hiver: Après le Cantique d'été, poème d'amour passionné, et les Heures d'automne toutes imbibées des douces lumières d'automne du Léman, voici les Heures d'hiver, publiées en 1920, qui se situent dans le canton du Valais. Ces poèmes sont le reflet du froid, de la beauté glacée de la solitude, une ode à l'hiver certes, mais une ode à la souffrance de la séparation, à l'angoisse et la peur de la passion perdue, à la destruction du temps. Un poème sombre, mais empli de magnifiques descriptions en noir et blanc de paysages hivernaux pris dans la glace.
« Toi, nuit morte, debout dans ton linceul bleu ! Je veux entendre les paroles de Juillet, que la glace se rompe et que les fleurs jaillissent. Rends-moi la terre amoureuse et brune qui, sous mes flancs heureux, puissamment, respirait.
Rends-moi les baisers, tous les baisers.
Les baisers de la vallée murmurante, chanteuse de cantiques, les baisers des parfums, les baisers du vent frôleur qui couraient sur ma face ravie, les caresses de l'ombre ensorceleuse courbée sur moi.
Je tends les bras, et me voici comme une croix vivante plantée dans le gel.Hiver cruel, mon front saigne de tes épines, mes paumes sont trouées de tes clous, ton fiel glisse entre mes dents, et ton poing froid voudrait me percer le cœur d'un glaçon, mais mon cœur est une flamme, va-t-en. »
« Mais moi pour vivre, je dois me rappeler l'été »
« Toi, nuit morte, debout dans ton linceul bleu ! Je veux entendre les paroles de Juillet, que la glace se rompe et que les fleurs jaillissent. Rends-moi la terre amoureuse et brune qui, sous mes flancs heureux, puissamment, respirait.
Rends-moi les baisers, tous les baisers.
Les baisers de la vallée murmurante, chanteuse de cantiques, les baisers des parfums, les baisers du vent frôleur qui couraient sur ma face ravie, les caresses de l'ombre ensorceleuse courbée sur moi.
Je tends les bras, et me voici comme une croix vivante plantée dans le gel.Hiver cruel, mon front saigne de tes épines, mes paumes sont trouées de tes clous, ton fiel glisse entre mes dents, et ton poing froid voudrait me percer le cœur d'un glaçon, mais mon cœur est une flamme, va-t-en. »
« Mais moi pour vivre, je dois me rappeler l'été »