Corps-Francs algériens et prémices de l’Algérie française
Georges Couget
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Bookelis
Bookelis
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2023
2023
ISBN-13:
9791042410339
Description:
Les francs-tireurs sont une constante de l'histoire de France, peut-être depuis la bataille de Bouvines en 1214. L'épopée des maquis de la guerre de 1940-1945 marque notre histoire et a supplanté les corps francs de 1870-1871. Cette méconnaissance confine à l'ignorance dès lors qu'il s'agit des quelque 2 100 francs-tireurs de l'Algérie « partis pour France » depuis la mi-octobre 1870. Ce corpus met au jour un ensemble propre à l'Algérie française. Au-delà de la reconstitution d'un journal de marche des volontaires algériens, il remémore la participation active des colons, français ou non, à la démarche politique opportuniste de Gambetta et de Jules Ferry.
Le sang versé pendant la guerre contre la Prusse et ses alliés sur les champs de bataille de l'armée de la Loire de d'Aurelle de Paladines puis de Chanzy, de l'armée des Vosges de Garibaldi, de l'armée de l'Est de Bourbaki puis de Clinchant, confortait l'Algérie française naissante. Au plan politique, la lutte pour l'instauration et le maintien d'une République pérenne était tout aussi intense dans les départements algériens qu'en métropole. Comme Marseille, Lyon, Toulouse, Saint-Etienne, Le Creusot, etc., Alger connut plusieurs périodes de troubles autour du maire Vuillermoz, résumés sous la dénomination de Commune d'Alger. La génération des francs-tireurs et de leurs parrains vit, au tournant du 19e siècle, le premier aboutissement de ses revendications de reconnaissance institutionnelle, assimilatrice, de l'Algérie par la République.
Né de la révolution du 4 septembre 1870, un pacte national fut scellé de part et d'autre de la Méditerranée par la guerre contre la Prusse et par l'élection de Gambetta et de Garibaldi à l'Assemblée nationale du 8 février 1871. Il fut confirmé et solennisé en 1898 par l'instauration des "Délégations Financières", statut fiscal et financier spécifique aux trois départements algériens. Ce pacte se renouvela par la suite dans le creuset des champs de bataille de deux guerres mondiales, sans faille. Jusqu'en 1962.
Le sang versé pendant la guerre contre la Prusse et ses alliés sur les champs de bataille de l'armée de la Loire de d'Aurelle de Paladines puis de Chanzy, de l'armée des Vosges de Garibaldi, de l'armée de l'Est de Bourbaki puis de Clinchant, confortait l'Algérie française naissante. Au plan politique, la lutte pour l'instauration et le maintien d'une République pérenne était tout aussi intense dans les départements algériens qu'en métropole. Comme Marseille, Lyon, Toulouse, Saint-Etienne, Le Creusot, etc., Alger connut plusieurs périodes de troubles autour du maire Vuillermoz, résumés sous la dénomination de Commune d'Alger. La génération des francs-tireurs et de leurs parrains vit, au tournant du 19e siècle, le premier aboutissement de ses revendications de reconnaissance institutionnelle, assimilatrice, de l'Algérie par la République.
Né de la révolution du 4 septembre 1870, un pacte national fut scellé de part et d'autre de la Méditerranée par la guerre contre la Prusse et par l'élection de Gambetta et de Garibaldi à l'Assemblée nationale du 8 février 1871. Il fut confirmé et solennisé en 1898 par l'instauration des "Délégations Financières", statut fiscal et financier spécifique aux trois départements algériens. Ce pacte se renouvela par la suite dans le creuset des champs de bataille de deux guerres mondiales, sans faille. Jusqu'en 1962.