Les raisons fortes. Nature et signification de l'appui à la souveraineté du Québec
Gagné, Gilles et Simon Langlois
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Presses de l'Université de Montréal
Presses de l'Université de Montréal
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2011
2011
ISBN-13:
9782760623736
Description:
À défaut d’analyses sociologiques, l’appui à la souveraineté du Québec est devenue la terre promise des spéculateurs : on a devisé sur son déclin comme s’il s’agissait d’un fait, on l’a expliqué par le caractère rétrograde de l’idée politique qui en faisait l’objet et, avant de tourner la page, on a même imputé aux mensonges de ses « leaders » les appuis résiduels.
Tournant le dos à ces lectures, on trouvera dans cet ouvrage quelques faits sociaux assez têtus. Le projet de souveraineté du Québec a soulevé les passions depuis quarante ans et il a profité, en le renforçant, d'un vaste mouvement social favorable aux institutions politiques de la société québécoise. Il est solidement implanté dans toutes les régions du Québec et sa lente progression dans les groupes sociaux qui lui sont naturellement le plus défavorables semble indépendante des conjonctures ; si bien que le niveau de l'appui qu'il recueille en 2001 est comparable à celui observé au début de la campagne référendaire de 1995 et cela alors même que le groupement où il recueillait les deux tiers de ses appuis cette année-là se trouve relativement démobilisé. C'est justement sur ce fait — la mobilisation et la défection sélective des différents types d'électeurs — que le présent ouvrage jette une lumière inédite, montrant que ceux dont dépend le plus massivement la souveraineté sont aussi les plus prompts à faire varier abruptement leur appui.
Gilles Gagné est directeur du Département de sociologie de l’Université Laval. Il a publié des travaux sur l’État et la théorie sociologique et il a coordonné l'ouvrage Main basse sur l’éducation. Il est membre du Groupe interuniversitaire d’étude de la post-modernité qui publie la revue Société.
Simon Langlois est professeur au Département de sociologie et titulaire de la chaire CEFAN de la Faculté des lettres de l’Université Laval. Il a publié des travaux sur les conditions de vie et sur la société québécoise et il a dirigé l’ouvrage La société québécoise en tendances 1960-1990. Il coordonne les travaux du Groupe international pour l'analyse comparée du changement social.
Tournant le dos à ces lectures, on trouvera dans cet ouvrage quelques faits sociaux assez têtus. Le projet de souveraineté du Québec a soulevé les passions depuis quarante ans et il a profité, en le renforçant, d'un vaste mouvement social favorable aux institutions politiques de la société québécoise. Il est solidement implanté dans toutes les régions du Québec et sa lente progression dans les groupes sociaux qui lui sont naturellement le plus défavorables semble indépendante des conjonctures ; si bien que le niveau de l'appui qu'il recueille en 2001 est comparable à celui observé au début de la campagne référendaire de 1995 et cela alors même que le groupement où il recueillait les deux tiers de ses appuis cette année-là se trouve relativement démobilisé. C'est justement sur ce fait — la mobilisation et la défection sélective des différents types d'électeurs — que le présent ouvrage jette une lumière inédite, montrant que ceux dont dépend le plus massivement la souveraineté sont aussi les plus prompts à faire varier abruptement leur appui.
Gilles Gagné est directeur du Département de sociologie de l’Université Laval. Il a publié des travaux sur l’État et la théorie sociologique et il a coordonné l'ouvrage Main basse sur l’éducation. Il est membre du Groupe interuniversitaire d’étude de la post-modernité qui publie la revue Société.
Simon Langlois est professeur au Département de sociologie et titulaire de la chaire CEFAN de la Faculté des lettres de l’Université Laval. Il a publié des travaux sur les conditions de vie et sur la société québécoise et il a dirigé l’ouvrage La société québécoise en tendances 1960-1990. Il coordonne les travaux du Groupe international pour l'analyse comparée du changement social.
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