Chez les fous
Albert Londres
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Bookelis
Bookelis
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2023
2023
ISBN-13:
9791035989774
Description:
Chez les fous (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
* Inclus une courte biographie d'Albert Londres
Résumé : Après avoir dénoncé les pénitenciers de Guyane et les bagnes militaires de Biribi, c'est à une autre forme d'enfermement qu'Albert Londres, au début de l'année 1925, entend désormais s'attaquer : les asiles d'aliénés. Devant la mauvaise volonté des autorités de Santé publique, le grand reporter tentera même, pour forcer les portes d'un hôpital psychiatrique, de se faire passer pour fou. Parvenant enfin à enquêter dans plusieurs établissements, il rapportera de nombreux témoignages de malades qui fourniront la matière de douze articles très polémiques. La rédaction du Petit Parisien hésitera d'ailleurs à publier cette enquête, qui paraîtra finalement en mai 1925. Devant l'indignation des psychiatres et des aliénistes, Albert Londres, dans le livre qui fera suite aux articles de presse, sera contraint d'adoucir certains passages et de maquiller quelques noms propres.
Extrait : La France compte quatre-vingts immeubles officiels pour ses fous. De plus, nous avons l'honneur de posséder un établissement national baptisé Saint-Maurice, mais répondant de préférence, au nom de Charenton. De plus, nous sommes riches de treize quartiers d'hospice, qui ne doivent rien à personne. De plus, toute la gamme des « maisons de santé » accourt à notre secours. Il y a les maisons de santé mixtes, c'est-à-dire celles où dans le pavillon de droite joue la loi de 38, où dans le pavillon de gauche ne joue rien du tout. Vous demandez si cette loi est de 1600, 1700 ou 1838 ? Cela est sans importance. En matière de lois, on n'en est pas à un siècle près chez nous ! Il y a les maisons de santé libres, les villas d'hydrothérapie. Il y a les sanatoria où « ne sont pas admis les placements d'aliénés ». Ce sont les prospectus qui le disent. La chose n'est pas complètement fausse. En effet, quand une personne tombe malade de la mystérieuse maladie, si cette personne n'a pas le sou, elle est folle. Possède-t-elle un honnête avoir ? C'est une malade. Mais si elle a de quoi s'offrir le sanatorium, ce n'est plus qu'une anxieuse.
* Inclus une courte biographie d'Albert Londres
Résumé : Après avoir dénoncé les pénitenciers de Guyane et les bagnes militaires de Biribi, c'est à une autre forme d'enfermement qu'Albert Londres, au début de l'année 1925, entend désormais s'attaquer : les asiles d'aliénés. Devant la mauvaise volonté des autorités de Santé publique, le grand reporter tentera même, pour forcer les portes d'un hôpital psychiatrique, de se faire passer pour fou. Parvenant enfin à enquêter dans plusieurs établissements, il rapportera de nombreux témoignages de malades qui fourniront la matière de douze articles très polémiques. La rédaction du Petit Parisien hésitera d'ailleurs à publier cette enquête, qui paraîtra finalement en mai 1925. Devant l'indignation des psychiatres et des aliénistes, Albert Londres, dans le livre qui fera suite aux articles de presse, sera contraint d'adoucir certains passages et de maquiller quelques noms propres.
Extrait : La France compte quatre-vingts immeubles officiels pour ses fous. De plus, nous avons l'honneur de posséder un établissement national baptisé Saint-Maurice, mais répondant de préférence, au nom de Charenton. De plus, nous sommes riches de treize quartiers d'hospice, qui ne doivent rien à personne. De plus, toute la gamme des « maisons de santé » accourt à notre secours. Il y a les maisons de santé mixtes, c'est-à-dire celles où dans le pavillon de droite joue la loi de 38, où dans le pavillon de gauche ne joue rien du tout. Vous demandez si cette loi est de 1600, 1700 ou 1838 ? Cela est sans importance. En matière de lois, on n'en est pas à un siècle près chez nous ! Il y a les maisons de santé libres, les villas d'hydrothérapie. Il y a les sanatoria où « ne sont pas admis les placements d'aliénés ». Ce sont les prospectus qui le disent. La chose n'est pas complètement fausse. En effet, quand une personne tombe malade de la mystérieuse maladie, si cette personne n'a pas le sou, elle est folle. Possède-t-elle un honnête avoir ? C'est une malade. Mais si elle a de quoi s'offrir le sanatorium, ce n'est plus qu'une anxieuse.
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