Finance socialement responsable et monnaies sociales (Chapitre PDF)
René Audet, Corinne Gendron, Jean-Guy Vaillancourt
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Presses de l'Université de Montréal
Presses de l'Université de Montréal
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2010
2010
ISBN-13:
9782553015809
Description:
Chapitre extrait du livre Développement durable et responsabilité sociale. Gisèle Belem jette un éclairage sur la diversité qui existe parmi
les modalités économiques que les NMSE peuvent expérimenter dans le
but de provoquer des transformations sociales. Ainsi, l’auteure soutient
que la distinction entre, d’une part, la finance socialement responsable et,
d’autre part, la finance solidaire et les monnaies sociales renvoie à des défis
différents. L’activisme actionnarial et la technique du tamisage pratiqués
par des fonds d’investissement étant situés dans la sphère financière ellemême,
ils sont soit relativement impuissants devant le poids de la finance
conventionnelle, soit eux-mêmes instrumentalisés à des fins de légitimation
par des acteurs de celle-ci. Quant à l’axe plus « solidaire » de la finance
et des monnaies sociales, il se déploie souvent à une échelle trop locale
ou marginale pour provoquer des changements sociaux et économiques
systémiques. Malgré tout, l’auteure conclut que le potentiel régulatoire
de toutes ces initiatives existe du fait de leur capacité à amorcer des
changements de mentalité dans la sphère économique.
les modalités économiques que les NMSE peuvent expérimenter dans le
but de provoquer des transformations sociales. Ainsi, l’auteure soutient
que la distinction entre, d’une part, la finance socialement responsable et,
d’autre part, la finance solidaire et les monnaies sociales renvoie à des défis
différents. L’activisme actionnarial et la technique du tamisage pratiqués
par des fonds d’investissement étant situés dans la sphère financière ellemême,
ils sont soit relativement impuissants devant le poids de la finance
conventionnelle, soit eux-mêmes instrumentalisés à des fins de légitimation
par des acteurs de celle-ci. Quant à l’axe plus « solidaire » de la finance
et des monnaies sociales, il se déploie souvent à une échelle trop locale
ou marginale pour provoquer des changements sociaux et économiques
systémiques. Malgré tout, l’auteure conclut que le potentiel régulatoire
de toutes ces initiatives existe du fait de leur capacité à amorcer des
changements de mentalité dans la sphère économique.