L’écologisme autrement : naissance d’un grand récit et désinstitutionnalisation des formes d’action écologiste (Chapitre PDF)
René Audet, Corinne Gendron, Jean-Guy Vaillancourt
Disponibilité:
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Éditeur:
Presses de l'Université de Montréal
Presses de l'Université de Montréal
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2011
2011
ISBN-13:
9782553015748
Description:
Chapitre tiré du livre Développement durable et responsabilité sociale. Jean-Paul Bozonnet montre dans sa
contribution que – en ce qui concerne la question environnementale –
nous assistons, d’une part, à l’acceptation généralisée d’un « grand récit
de l’écologisme » et, d’autre part, à une désinstitutionnalisation des formes
d’action qui en découlent. Alors que l’institutionnalisation de l’écologisme
avait donné lieu, à partir des années 1970, à l’élaboration de nombreuses
politiques publiques, à la formation d’associations environnementalistes actives et, ultimement, à un premier « verdissage » des activités des
firmes multinationales, la faveur des citoyens des pays développés serait
dorénavant tournée vers des formes d’écologisme moins institutionnelles.
Cette désinstitutionnalisation procède par l’association de l’écologisme à
d’autres causes, par le refus croissant de l’organisation, par l’utilisation des
médias, etc., et offre un contexte favorable aux nouveaux mouvements sociaux économiques faisant appel à de
nouveaux acteurs du changement social, parmi lesquels le consommateur
fait figure de proue.
contribution que – en ce qui concerne la question environnementale –
nous assistons, d’une part, à l’acceptation généralisée d’un « grand récit
de l’écologisme » et, d’autre part, à une désinstitutionnalisation des formes
d’action qui en découlent. Alors que l’institutionnalisation de l’écologisme
avait donné lieu, à partir des années 1970, à l’élaboration de nombreuses
politiques publiques, à la formation d’associations environnementalistes actives et, ultimement, à un premier « verdissage » des activités des
firmes multinationales, la faveur des citoyens des pays développés serait
dorénavant tournée vers des formes d’écologisme moins institutionnelles.
Cette désinstitutionnalisation procède par l’association de l’écologisme à
d’autres causes, par le refus croissant de l’organisation, par l’utilisation des
médias, etc., et offre un contexte favorable aux nouveaux mouvements sociaux économiques faisant appel à de
nouveaux acteurs du changement social, parmi lesquels le consommateur
fait figure de proue.