Tu me rappelles un souffle
Jonathan Harnois, Robert Lalonde
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Editions du Boréal
Editions du Boréal
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2023
2023
ISBN-13:
9782764637661
Description:
<i>Il ne se trouvait donc pas au bout du monde, ce gars capable de discourir en ma compagnie, en partant du cœur, et ne craignant pas ce qui parfois surgit comme du sang dans l’encre ?
Atteindre la transparence est, jaspine-t-on, mission impossible. Mission souvent immodeste et appelant la complaisance. Mais à ne pas tenter d’escalader certaines falaises escarpées de soi-même, on perpétue ce que Peter Handke évoque – Hier en chemin – par ces mots : Si tu ne te ramènes pas de toi-même à la raison, tu demeureras un idiot, aussi bien comme vivant que comme mourant.
La transparence risque donc fort d’être ce filon d’or dans l’opaque paroi d’un réel qui, toi et moi, nous stupéfie.
R. L.
Comment se garder dans le feu d’écrire ? Comment l’habiter heureux, le vivre nourri ? Pourquoi écrire ? Vers quoi écrire ? D’où écrire ? Comment garder vivante une écriture qui nous donne la vie ? Ça me fait du bien de parler de ça. Je suis content d’être enfin aujourd’hui. Content de me tenir avec toi devant ces questions.
Oui, Robert, dans cette aube du regard je pense que j’aurai besoin de toi. Tu connais la route mieux que moi. Tu as défriché des pays que j’ignore. J’aurai besoin de ta sagesse, de ta longueur d’avance, de ton pied dans l’enfance.
Merci d’arriver juste au bon moment. Merci d’apparaître à ma croisée des chemins.
J. H.</i>
Le temps de quatre saisons, deux hommes, deux poètes, mêlent leurs souffles dans une correspondance où ils parlent de l’écriture et de la vie.
Atteindre la transparence est, jaspine-t-on, mission impossible. Mission souvent immodeste et appelant la complaisance. Mais à ne pas tenter d’escalader certaines falaises escarpées de soi-même, on perpétue ce que Peter Handke évoque – Hier en chemin – par ces mots : Si tu ne te ramènes pas de toi-même à la raison, tu demeureras un idiot, aussi bien comme vivant que comme mourant.
La transparence risque donc fort d’être ce filon d’or dans l’opaque paroi d’un réel qui, toi et moi, nous stupéfie.
R. L.
Comment se garder dans le feu d’écrire ? Comment l’habiter heureux, le vivre nourri ? Pourquoi écrire ? Vers quoi écrire ? D’où écrire ? Comment garder vivante une écriture qui nous donne la vie ? Ça me fait du bien de parler de ça. Je suis content d’être enfin aujourd’hui. Content de me tenir avec toi devant ces questions.
Oui, Robert, dans cette aube du regard je pense que j’aurai besoin de toi. Tu connais la route mieux que moi. Tu as défriché des pays que j’ignore. J’aurai besoin de ta sagesse, de ta longueur d’avance, de ton pied dans l’enfance.
Merci d’arriver juste au bon moment. Merci d’apparaître à ma croisée des chemins.
J. H.</i>
Le temps de quatre saisons, deux hommes, deux poètes, mêlent leurs souffles dans une correspondance où ils parlent de l’écriture et de la vie.
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