Le songe d'Amédée Ponceau
Roger Bodart
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Aussi disponible en format PDF
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Aussi disponible en format PDF
Éditeur:
FeniXX réédition numérique
FeniXX réédition numérique
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1958
1958
ISBN-13:
9782307211938
Description:
Philosophe et professeur, Amédée Ponceau fait penser à Alain par son œuvre "parlée", qui est considérable ; il s’apparente aussi à Simone Weil, par sa méditation silencieuse, enfermée dans des notes intimes qui ne furent publiées qu’après sa mort et dont l’importance est bien plus considérable encore. « L’initiation philosophique » paraît quelques mois avant son décès, en 1948. Ses autres œuvres ne sont publiées qu’après « Timoléon », « Réflexions sur la tyrannie », « Paysages balzaciens », « La musique et l’angoisse », « Le temps dépassé ». Pourquoi ce long silence ? C’est à cette question que répond Roger Bodart. Il le fait après avoir dépouillé des notes encore inédites, dont il donne de larges extraits. On y trouve un homme qui tend moins à s’ébruiter qu’à se transmettre, qui regarde les hommes, mais ne veut pas être vu par eux. De nombreuses pages de ce livre frappent par leur actualité. « L’éclair d’Hiroshima » et, plus loin, « Un songe pour détruire le monde » éclairent d’une façon nouvelle le problème redoutable des pouvoirs de l’homme de science. « Nationalisme et humanisme » et « Une carrière d’opposition » posent, avec franchise, le problème de l’homme devant l’État. Toute l’angoisse du monde d’aujourd’hui est présente dans ces pages. Non seulement l’angoisse : Amédée Ponceau est une âme accordée au Grand Concert des êtres et des choses. Le livre se clôt sur un chapitre, "La paix du cœur", qui livre son ultime secret. « Être âme, disait-il, ce n’est pas seulement assister à soi-même, c’est assister à sa propre naissance, à la naissance du monde. » Et il ajoute : « L’Histoire n’est-elle que la voix des morts ? Ce gouvernement des vivants par les morts, dont parle Auguste Comte ? N’est-elle pas aussi la voix de Dieu ? N’y a-t-il pas une idée qui dépasse toute l’Histoire, et qui est la forme préfigurée de ce que doit être l’avenir ? C’est la réponse au risque du désespoir. » L’œuvre d’Amédée Ponceau a sauvé beaucoup d’hommes du désespoir. Roger Bodart est le premier a éclairer le visage de ce sage, dont la pensée rend quelque force à notre monde « désâmé ».
Aperçu du livre