Ma fin du monde
Simon Roy
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Editions du Boréal
Editions du Boréal
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2022
2022
ISBN-13:
9782764637180
Description:
Simon Roy a amorcé l’écriture de ce livre précisément le 22 février 2022, soit un an pile après avoir reçu un diagnostic de cancer au cerveau incurable qui attaque agressivement la partie de sa tête dédiée au langage. Il fait néanmoins encore une fois le pari de l’écriture, pour se prouver qu’il est toujours vivant, et peut-être aussi un peu pour mettre la mort à l’écart.
Passant de l’univers macabre de Stanley Kubrick (The Shining) à celui alarmiste d’Orson Welles (dans son adaptation radiophonique de <i>La Guerre des mondes)</i>, il continue, dans ce quatrième roman, de lier ses obsessions personnelles à celles d’œuvres marquantes qui enfoncent la réalité au risque d’effrayer l’être humain. S’il dévoilait une fêlure familiale funeste dans <i>Ma vie rouge Kubrick,</i> il lie ici une vieille frousse collective et chimérique (une invasion de Martiens) à une peur hélas réelle, celle que provoque la perspective du passage vers un autre monde. Si, dans <i>Fait par un autre,</i> il explorait les châteaux en Espagne échafaudés par un faussaire patenté, il réfléchit dans <i>Ma fin du monde</i> au mensonge, blanc ou noir, qui peut parfois se cacher derrière ces deux petits mots à l’allure innocente : « Au revoir. » Enfin, il nous rappelle le devoir de léguer à ceux qui nous suivront le secret du bonheur, ou du moins le peu que notre séjour sur terre, toujours trop bref, nous aura permis d’en deviner.
Fidèle à son style fait de fragments, entre fiction et réalité, entre alarme et vacarme, sa plume file entre les mailles de la peur, qu’elle soit forte, feinte, fine, fameuse, fantastique ou fatidique, mais qui lui sera, à lui qui signe ici son dernier livre, fatale.
Passant de l’univers macabre de Stanley Kubrick (The Shining) à celui alarmiste d’Orson Welles (dans son adaptation radiophonique de <i>La Guerre des mondes)</i>, il continue, dans ce quatrième roman, de lier ses obsessions personnelles à celles d’œuvres marquantes qui enfoncent la réalité au risque d’effrayer l’être humain. S’il dévoilait une fêlure familiale funeste dans <i>Ma vie rouge Kubrick,</i> il lie ici une vieille frousse collective et chimérique (une invasion de Martiens) à une peur hélas réelle, celle que provoque la perspective du passage vers un autre monde. Si, dans <i>Fait par un autre,</i> il explorait les châteaux en Espagne échafaudés par un faussaire patenté, il réfléchit dans <i>Ma fin du monde</i> au mensonge, blanc ou noir, qui peut parfois se cacher derrière ces deux petits mots à l’allure innocente : « Au revoir. » Enfin, il nous rappelle le devoir de léguer à ceux qui nous suivront le secret du bonheur, ou du moins le peu que notre séjour sur terre, toujours trop bref, nous aura permis d’en deviner.
Fidèle à son style fait de fragments, entre fiction et réalité, entre alarme et vacarme, sa plume file entre les mailles de la peur, qu’elle soit forte, feinte, fine, fameuse, fantastique ou fatidique, mais qui lui sera, à lui qui signe ici son dernier livre, fatale.
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