Les Mal Nommés. Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres
Claude Burgelin
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Aussi disponible en format PDF
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Éditeur:
Le Seuil
Le Seuil
Protection:
ACS4
ACS4
Année de parution:
2012
2012
ISBN-13:
9782021095289
Description:
<p>Claude Burgelin livre une analyse surprenante de la relation que certains auteurs entretiennent avec leur nom propre. Si tant d'écrivains sont à l'aise avec leur patronyme, d'autres, souvent célèbres, se sentent " mal nommés " : ils sont sous l'emprise d'un trouble mal dicible, un tourment, un ressentiment, une inquiétude autour d'un nom devenu question. <br><br>
Qui se cache sous les noms de Labrunie, Kostrowitsky, Destouches, Grindel, Bobovnikoff, de Crayencour, Donnadieu, Kacew, Joyaux, Thomas ou Alexis Mital etc. ? On reconnaît plus aisément : Nerval, Apollinaire, Céline, Éluard, Bove, Yourcenar, Duras, Gary, Sollers, Houellebecq ou Camille de Toledo... La renaissance " par le nom " peut coïncider avec l'instant premier de la création littéraire au risque d'une affirmation de soi comme " pseudo " – ce qui n'est parfois pas sans danger. <br><br>
Par l'invention d'un pseudonyme, acte d'une création de soi comme auteur, c'est aussi le nom du père qui se trouve mis à distance.<br><br>
Analysant la relation entre le nom propre de l'écrivain et ses écrits, Claude Burgelin formule une hypothèse rarement explorée : la relation complexe au père, aux aïeux, aux " siens ", l'angoisse qui peut en résulter, ont été pour certains auteurs un des ressorts secrets de leur oeuvre.<br><br><br><br>
Claude Burgelin, professeur émérite de littérature contemporaine à l'université Lyon-2, a publié notamment <i>Georges Perec </i>(Seuil, " Les Contemporains ", 1988, rééd. 2002) et <i>Les Parties de dominos chez Monsieur Lefèvre. Perec avec Freud, Perec contre Freud</i> (Circé, 1996). Il a aussi préfacé <i>Le Condottière</i> de Georges Perec dans " La Librairie du XXIe siècle " (2012). <br><br></p>
Qui se cache sous les noms de Labrunie, Kostrowitsky, Destouches, Grindel, Bobovnikoff, de Crayencour, Donnadieu, Kacew, Joyaux, Thomas ou Alexis Mital etc. ? On reconnaît plus aisément : Nerval, Apollinaire, Céline, Éluard, Bove, Yourcenar, Duras, Gary, Sollers, Houellebecq ou Camille de Toledo... La renaissance " par le nom " peut coïncider avec l'instant premier de la création littéraire au risque d'une affirmation de soi comme " pseudo " – ce qui n'est parfois pas sans danger. <br><br>
Par l'invention d'un pseudonyme, acte d'une création de soi comme auteur, c'est aussi le nom du père qui se trouve mis à distance.<br><br>
Analysant la relation entre le nom propre de l'écrivain et ses écrits, Claude Burgelin formule une hypothèse rarement explorée : la relation complexe au père, aux aïeux, aux " siens ", l'angoisse qui peut en résulter, ont été pour certains auteurs un des ressorts secrets de leur oeuvre.<br><br><br><br>
Claude Burgelin, professeur émérite de littérature contemporaine à l'université Lyon-2, a publié notamment <i>Georges Perec </i>(Seuil, " Les Contemporains ", 1988, rééd. 2002) et <i>Les Parties de dominos chez Monsieur Lefèvre. Perec avec Freud, Perec contre Freud</i> (Circé, 1996). Il a aussi préfacé <i>Le Condottière</i> de Georges Perec dans " La Librairie du XXIe siècle " (2012). <br><br></p>
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