La mère et les poisons
S.L. Francesca Pesci
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Les Éditions du Net
Les Éditions du Net
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2017
2017
ISBN-13:
9782312051864
Description:
Les histoires d’amour de transfert commencent mal en général… Mais elles peuvent avoir la vie dure. Donc une chance de métamorphose. Et une chance d’échapper à la malédiction dont nombre de psys les menacent : il faudrait liquider le transfert. Comme on liquide une dette ou un témoin gênant. Il y a pourtant moyen de se débarrasser de la matière solide un peu lourdingue, et quelquefois très encombrante, en zappant l’élément liquide intermédiaire, et d’accéder direct à quelque chose de plus léger, plus éthéré, qui vous ferait croire au ciel : l’étonnant processus dont Freud a emprunté la métaphore à la physique… la sublimation. Mais pourquoi faudrait-il tarir cet épanchement, plutôt que le laisser suivre son cours et se répandre, irriguer les voies souterraines et féconder les profondeurs où se font les enracinements ? Peut-être rejaillira-t-il en résurgence… où d’autres amours s’abreuveront, comme il s’est lui-même abreuvé au sein et au regard qui ont versé en nous la faculté d’aimer.
« L’on n’aime bien qu’une seule fois, c’est la première »… dit La Bruyère. Cette expérience princeps étant le lien filial, tout amour n’est-il pas transfert ? Et sa répétition n’aurait-elle pas, comme au théâtre, une fonction d’approfondissement, d’exploration ? Ne se peut-il qu’en tout attachement se fasse jour, en perfectible apprentissage, ce qui unit la créature au Créateur ?
Peut-être l’expérience d’aimer fixe-t-elle moins note âme en une cristallisation stendhalienne qu’elle ne scande nos états de conscience en une sorte de cristal de temps… ?
« L’on n’aime bien qu’une seule fois, c’est la première »… dit La Bruyère. Cette expérience princeps étant le lien filial, tout amour n’est-il pas transfert ? Et sa répétition n’aurait-elle pas, comme au théâtre, une fonction d’approfondissement, d’exploration ? Ne se peut-il qu’en tout attachement se fasse jour, en perfectible apprentissage, ce qui unit la créature au Créateur ?
Peut-être l’expérience d’aimer fixe-t-elle moins note âme en une cristallisation stendhalienne qu’elle ne scande nos états de conscience en une sorte de cristal de temps… ?
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