Londres, la ville-monde
Philippe CHASSAIGNE, Marie-Claude ESPOSITO
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Éditeur:
Vendémiaire
Vendémiaire
Protection:
Filigrane
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Année de parution:
2015
2015
ISBN-13:
9782363580795
Description:
Une ville-monde, c’est bien sûr une ville qui domine le monde – son monde, puis le monde. De fait, Londres a, écrit Fernand Braudel, « construit l’Angleterre depuis A jusqu’à Z ». Très tôt, elle a regroupé quatre villes en une seule : la City, capitale économique du Royaume, Westminster, capitale politique, le port et la rive droite de la Tamise le long de laquelle s’étendaient les quartiers populaires, enfin le quartier de Southwark, de l’autre côté du fleuve, qui accueillait les théâtres, dont celui du Globe où se jouaient les pièces de Shakespeare. Au XIXe siècle, au sortir de sa victoire sur sa rivale Amsterdam, Londres occupait le centre d’une « économie-monde ». Aujourd’hui encore, elle jouit d’un rayonnement global, grâce à la capacité d’adaptation de la City.
Mais une ville-monde est aussi une ville qui constitue un monde à elle seule. Au moment de l’Exposition universelle de 1851, la presse britannique se délectait à décrire la planète entière convergeant vers le Crystal Palace. Ethnies et cultures continuèrent à se côtoyer après que l’Exposition prit fin : il y avait déjà 30 restaurants chinois à Londres en 1914. Cent ans plus tard, c’est un kaléidoscope de quartiers vivant comme autant de communautés quasi-autonomes, chacune dotée de sa propre identité, l’ensemble constituant un espace unique, bouillonnant de vitalité.
Samuel Johnson l’écrivait au XVIIIe siècle : « Qui est fatigué de Londres est fatigué de la vie. »
Mais une ville-monde est aussi une ville qui constitue un monde à elle seule. Au moment de l’Exposition universelle de 1851, la presse britannique se délectait à décrire la planète entière convergeant vers le Crystal Palace. Ethnies et cultures continuèrent à se côtoyer après que l’Exposition prit fin : il y avait déjà 30 restaurants chinois à Londres en 1914. Cent ans plus tard, c’est un kaléidoscope de quartiers vivant comme autant de communautés quasi-autonomes, chacune dotée de sa propre identité, l’ensemble constituant un espace unique, bouillonnant de vitalité.
Samuel Johnson l’écrivait au XVIIIe siècle : « Qui est fatigué de Londres est fatigué de la vie. »
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