Cambacérès
François Papillard
Disponibilité:
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Éditeur:
(Hachette) réédition numérique FeniXX
(Hachette) réédition numérique FeniXX
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1960
1960
ISBN-13:
9782706259265
Description:
La postérité s’est fait de Cambacérès une image un peu sommaire : celle d’un personnage assez neutre qui, dans l’ombre d’un homme de génie, exerça les fonctions vides de substance de second consul, puis d’archichancelier d’Empire. Il faut lire l’ouvrage de François Papillard pour replacer Cambacérès au rang qui lui revient : « Je ne crois pas qu’un souverain se soit jamais mieux entouré que j’avais fini par l’être », a dit Napoléon à Sainte-Hélène. Législateur de la Convention et, après Thermidor, président du Comité de salut public, son expérience de juriste et de légiste faisait de lui le seul homme capable de mettre au point dans un délai d’une brièveté exceptionnelle le système politique instauré par le 18 Brumaire et de mener à bien la rédaction du Code civil. Ayant tremblé dix ans de sa vie sous les fanatiques de toute espèce, Cambacérès s’attacha au maître qui lui procurait la faculté de respirer à l’aise. S’il fut à l’origine du 18 Brumaire, plus sûrement encore il a « fait l’Empereur ». Devenu archichancelier d’Empire, pratiquement même « vice-empereur », il restera jusqu’à la fin le véritable chef des administrations judiciaires et civiles, présidera le Conseil d’État et le Sénat, servira d’intermédiaire entre l’Empereur et les membres de sa famille. Obséquieux pour le fait accompli, le 7 avril 1814, il se rallia aux Bourbons et se résolut à abandonner la vie publique. Mais ce n’est qu’après les Cent-Jours que prendra fin la longue carrière de celui qui fut véritablement le créateur du pouvoir napoléonien. ? La prudence d’une audace : le vote de Cambacérès au procès de Louis XVI. ? La claivoyance de l’homme d’État : « Il y a trop de fonctionnaires dans notre République, tandis que, dans une démocratie pure, il faut beaucoup de citoyens et peu de magistrats. » ? Napoléon vu par Cambacérès : « Il avait l’imagination républicaine et l’instinct monarchique. » ? Cambacérès à Napoléon : « La justice est la première dette du gouvernement. »
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