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Les S.S. au poing-de-fer
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Les S.S. au poing-de-fer
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Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Fayard (réédition numérique FeniXX)
Protection:
Filigrane
Année de parution:
1983
ISBN-13: 9782213694450
Description:
Götz von Berlichingen, un chevalier d'empire du XVIe siècle germanique, n'avait pas vingt ans quand il perdit au combat la main droite. Sa carrière mouvementée ne fut pas terminée pour autant, car un artisan de village lui fabriqua une prothèse, qui lui permit de continuer à manœuvrer l'épée. De là son surnom de Poing-de-Fer. Un tel personnage, très populaire dans son pays natal, et qu'une fort grossière réponse à un adversaire a rendu aussi célèbre que Cambronne chez nous, fut choisi comme « patron » par une division allemande, formée à l'automne 1943. 17e division de « grenadiers blindés » de la Waffen SS, elle cantonnait dans la région de la Loire, en réserve générale de l'Armée de l'Ouest. Dès l'annonce du Débarquement, la division Götz von Berlichingen fut dirigée sur la Normandie. Elle combattit aux environs de Carentan, puis dans la zone des prairies marécageuses - au nord de la route de Périers à Saint-Lô - fut encerclée à Roncey, reconquit et abandonna Mortain, avant d'être prise au piège de la poche d'Argentan-Falaise, où furent rayées de la carte les forces allemandes de Normandie. À la fin du mois d'août 1944, il ne restait pas - à la 17e division SS - un millier de combattants sur les dix-sept mille hommes mis en route le 6 juin !

Ces semaines d'enfer, sous les assauts incessants des chasseurs-bombardiers alliés, totalement maîtres du ciel, et face aux attaques des soldats américains, supérieurs en nombre, bien armés et courageux, constituent un des épisodes les plus dramatiques de « la bataille des haies », en Normandie. Le hasard de la guerre a placé les soldats de la division Götz von Berlichingen dans les secteurs les plus durs. Côte à côte avec les paras du Reich, ces hommes de la Waffen SS, dont beaucoup, très jeunes ou assez vieux, n'étaient même pas volontaires, ont connu l'extrême limite de la résistance humaine face à la peur, à la faim, à la mort. Et leurs adversaires eux-mêmes reconnurent en eux la farouche volonté de se battre jusqu'au bout, à l'image du vieux reître souabe Götz von Berlichingen, le chevalier manchot au Poing-de-Fer.
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