Communautés de métiers contre liberté économique à la fin de l'Ancien Régime : l'exemple des gribanniers de la Somme
Jean-Pierre Allinne, Christian Schnakenbourg
Disponibilité:
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Éditeur:
(Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1975
1975
ISBN-13:
9782705945961
Description:
Au premier rang des obstacles, qu'eut à surmonter la bourgeoisie française du dix-huitième siècle pour établir son pouvoir, se trouvait une organisation corporative des métiers périmée, dont Turgot avait, dès 1776, dénoncé les tares. L'exemple des Gribanniers de la Somme, communauté de transporteurs fluviaux entre Amiens et la mer, et des conflits qu'ils eurent avec la bourgeoisie amiénoise, constitue un exemple typique de ces difficultés, et nous renseigne sur la montée du libéralisme dans les provinces manufacturières septentrionales de la France.
La Caisse des Dépôts commence à sortir de l'ombre, notamment depuis la campagne d'informations qu'elle a entreprise lors de son cent-cinquantième anniversaire, en 1966 ; elle est, par ailleurs, connue comme promoteur immobilier, ou banquier des collectivités locales. Elle a occupé, depuis 1816, une place importante dans le système financier français, à côté des vieilles maisons privées et des grands établissements bancaires du Second Empire. Cette étude permet de mesurer l'ampleur, qui fut celle de l'intervention de l'État dans le domaine du crédit au dix-neuvième siècle. Alors que la Banque de France a dû se limiter au court terme, alors que les grandes banques privées ont hésité entre de fructueuses affaires sur fonds publics et le financement de l'investissement, la Caisse des Dépôts a prétendu - pendant tout le siècle - veiller avec prudence sur la petite épargne, au nom de l'intérêt général. Recevant très tôt l'argent des caisses d'épargne et de la Mutualité, cette banque d'État a pu alors favoriser l'équipement collectif, donnant au système financier français un visage original en période d'apogée des doctrines libérales.
La Caisse des Dépôts commence à sortir de l'ombre, notamment depuis la campagne d'informations qu'elle a entreprise lors de son cent-cinquantième anniversaire, en 1966 ; elle est, par ailleurs, connue comme promoteur immobilier, ou banquier des collectivités locales. Elle a occupé, depuis 1816, une place importante dans le système financier français, à côté des vieilles maisons privées et des grands établissements bancaires du Second Empire. Cette étude permet de mesurer l'ampleur, qui fut celle de l'intervention de l'État dans le domaine du crédit au dix-neuvième siècle. Alors que la Banque de France a dû se limiter au court terme, alors que les grandes banques privées ont hésité entre de fructueuses affaires sur fonds publics et le financement de l'investissement, la Caisse des Dépôts a prétendu - pendant tout le siècle - veiller avec prudence sur la petite épargne, au nom de l'intérêt général. Recevant très tôt l'argent des caisses d'épargne et de la Mutualité, cette banque d'État a pu alors favoriser l'équipement collectif, donnant au système financier français un visage original en période d'apogée des doctrines libérales.
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