Maintenant la finitude
Michel Bitbol
Disponibilité:
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Aussi disponible en format PDF
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Éditeur:
Flammarion
Flammarion
Protection:
ACS4
ACS4
Année de parution:
2019
2019
ISBN-13:
9782081473119
Description:
Depuis plusieurs années, les «nouveaux réalismes» sont au cœur d’un vif débat philosophique. Ce livre y prend part en faisant la critique de l’une de leurs principales variétés, le «matérialisme spéculatif» de Quentin Meillassoux (auteur, en 2006, de <i>Après la finitude</i>). Il s’oppose à cette doctrine sur trois points.
Loin d’être un «étrange savoir» de philosophes ignorant les sciences, l’idée que les connaissances sont relatives au langage, à l’action et à la situation – voire à ce que l’on vit à présent – est la clé pour comprendre les théories physiques.
Loin de valoir «indépendamment des chercheurs», les faits «ancestraux» dont aucun être humain n’a pu être le témoin (comme le <i>Big Bang</i>) n’acquièrent leur sens que relativement à la recherche actuelle de leurs traces.
Loin d’être pensable, l’absolu demeure dans l’angle mort du savoir rationnel. L’absolu n’a d’ailleurs pas besoin d’être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l’instant la souveraine contingence de ce qu’il y a. En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l’expérience présente singulière.
Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres. Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance. Et il confie l’absolu à l’ouverture contemplative.
Loin d’être un «étrange savoir» de philosophes ignorant les sciences, l’idée que les connaissances sont relatives au langage, à l’action et à la situation – voire à ce que l’on vit à présent – est la clé pour comprendre les théories physiques.
Loin de valoir «indépendamment des chercheurs», les faits «ancestraux» dont aucun être humain n’a pu être le témoin (comme le <i>Big Bang</i>) n’acquièrent leur sens que relativement à la recherche actuelle de leurs traces.
Loin d’être pensable, l’absolu demeure dans l’angle mort du savoir rationnel. L’absolu n’a d’ailleurs pas besoin d’être pensé pour être envisagé ; il se manifeste comme un saisissement silencieux, comme le choc de percevoir à l’instant la souveraine contingence de ce qu’il y a. En voulant réfuter le constat kantien de la finitude humaine, le matérialisme spéculatif débouche ainsi, contre son gré, sur une finitude plus extrême encore : celle de l’expérience présente singulière.
Par sa critique épistémologique, Michel Bitbol rétablit la réflexion philosophique contemporaine sur des bases sûres. Il montre que nulle spéculation, métaphysique ou post-métaphysique, ne peut prétendre à la connaissance. Et il confie l’absolu à l’ouverture contemplative.
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