Chanteloup
Louise Vincendon, Lucien Vincendon
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1978
1978
ISBN-13:
9782402610742
Description:
Après la perte du doyen Bourciez, la société « Dante Aligheri » est, encore une fois, en deuil d'un de ses membres les plus représentatifs : Lucien Vincendon n'est plus.
Sa vie est dense d'activité pédagogique et littéraire. Il fut, il y a plus de trente ans, un adepte des méthodes nouvelles d'enseignement, visant à éveiller l'intérêt et l'activité des élèves par l'étude de la nature et de l'art. Sa compétence dans ce domaine lui valut d'être directeur d'école de plein air à Biarritz, avant la guerre, chargé de cours à la Faculté des lettres de Lyon dans l'équipe des professeurs Bourjade et Ehm, puis directeur - avec Mme Vincendon - de l'internat approprié de Chanteloup (Maine-et-Loire) pour les mineurs délinquants et caractériels.
De 1945 à 1953, l'intelligence et la bonté des nouveaux directeurs firent un « home » heureux de cette maison qui, avant eux ressemblait à une prison. Nombreuses sont les publications dans des revues de pédagogie (« L'école nouvelle », « Pour l'ère nouvelle », etc.), ainsi que les conférences en France et à l'étranger, où M. Vincendon éclaira le public sur les méthodes actives et l'éducation des enfants normaux, surdoués, débiles, délinquants ou caractériels.
Il finit sa carrière de professeur d'enseignement spécial à Toulouse et à Montpellier, où il prit sa retraite en 1959.
Fin lettré, d'une très grande érudition, Lucien Vincendon avait un goût marqué pour l'italien, qu'il connaissait parfaitement au point de pouvoir traduire l'Arioste. Il collabora avec Lombardo-Radice et Codignola à « Scuola et Citta » ; à la revue « Dante », il donna d'élégantes traductions de poètes et de judicieux comptes rendus de livres.
À sa retraite, il était donc tout désigné comme bibliothécaire de la société « Dante Aligheri » de Montpellier, pour faire profiter les lecteurs du comité de son extraordinaire connaissance de la littérature italienne, il s'acquitta de ce rôle avec dévouement et plaisir, tant il aimait les livres, pendant onze ans.
Sa perte remplit de regret tous ceux qui ont connu son exquise courtoisie et admirent sa culture encyclopédique, évidente malgré sa modestie. Sa personnalité d'intellectuel « surréaliste » et désintéressé restera inoubliable.
Midi Libre, 17-6-71.
Sa vie est dense d'activité pédagogique et littéraire. Il fut, il y a plus de trente ans, un adepte des méthodes nouvelles d'enseignement, visant à éveiller l'intérêt et l'activité des élèves par l'étude de la nature et de l'art. Sa compétence dans ce domaine lui valut d'être directeur d'école de plein air à Biarritz, avant la guerre, chargé de cours à la Faculté des lettres de Lyon dans l'équipe des professeurs Bourjade et Ehm, puis directeur - avec Mme Vincendon - de l'internat approprié de Chanteloup (Maine-et-Loire) pour les mineurs délinquants et caractériels.
De 1945 à 1953, l'intelligence et la bonté des nouveaux directeurs firent un « home » heureux de cette maison qui, avant eux ressemblait à une prison. Nombreuses sont les publications dans des revues de pédagogie (« L'école nouvelle », « Pour l'ère nouvelle », etc.), ainsi que les conférences en France et à l'étranger, où M. Vincendon éclaira le public sur les méthodes actives et l'éducation des enfants normaux, surdoués, débiles, délinquants ou caractériels.
Il finit sa carrière de professeur d'enseignement spécial à Toulouse et à Montpellier, où il prit sa retraite en 1959.
Fin lettré, d'une très grande érudition, Lucien Vincendon avait un goût marqué pour l'italien, qu'il connaissait parfaitement au point de pouvoir traduire l'Arioste. Il collabora avec Lombardo-Radice et Codignola à « Scuola et Citta » ; à la revue « Dante », il donna d'élégantes traductions de poètes et de judicieux comptes rendus de livres.
À sa retraite, il était donc tout désigné comme bibliothécaire de la société « Dante Aligheri » de Montpellier, pour faire profiter les lecteurs du comité de son extraordinaire connaissance de la littérature italienne, il s'acquitta de ce rôle avec dévouement et plaisir, tant il aimait les livres, pendant onze ans.
Sa perte remplit de regret tous ceux qui ont connu son exquise courtoisie et admirent sa culture encyclopédique, évidente malgré sa modestie. Sa personnalité d'intellectuel « surréaliste » et désintéressé restera inoubliable.
Midi Libre, 17-6-71.
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