La croix du bûcheron
Pierre Granville
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Aussi disponible en format EPUB
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
FeniXX réédition numérique
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1988
1988
ISBN-13:
9782307393719
Description:
À une époque où la lecture des livres “nouveaux” ne laisse, le plus souvent, dans l’esprit du lecteur, aucune trace, pas même celle de la satisfaction immédiate d’un appétit de lecture, si ce n’est une satiété factice et éphémère, pareille à celle que procurent les “fast food” à certains estomacs peu critiques, il est encourageant de découvrir parfois un livre nécessaire, un livre qui mérite son nom. La première qualité de La croix du bûcheron, c’est que nous restons longtemps sous son charme. Cette œuvre s’incruste dans l’esprit de son lecteur, dans sa rétine, allai-je ajouter, car c’est la qualité du regard de Pierre Granville qui, d’abord, m’a frappé. C’est parce que les images créées par l’auteur, formes et couleurs, visages et paysages, corps et lieux, deviennent tableau, que chaque détail de ces compositions persiste. Le livre refermé, le lecteur voit encore l’arrivée de Sébastien devant le grand bouleau, le trajet d’Irène dans le train, la chevauchée de Dorothea. Les personnages sont peu nombreux, s’ils nous fascinent — Pierre Granville se refuse à nous “distraire” avec des comparses — c’est parce qu’ils sont poussés par une dynamique interne inexorable, par un “fatum” que nous n’avons plus l’habitude de rencontrer. Ce récit, situé à une époque difficile à déterminer précisément, renoue avec une certaine tradition, un certain classicisme ; le lecteur est à la lisière du conte, de la fable et du rêve. La croix du bûcheron n’est donc pas une œuvre facile, construction, langue, symbolisme, dédoublement du récit à tous les niveaux de composition, en font un livre que je qualifierais de “magique”, si je n’avais peur, dans une époque trop prodigue en superlatifs, à mon tour de prendre par la main le lecteur. C’est à lui seul d’extraire ce qui fait la substance d’un livre.
Aperçu du livre