Revue Littoral No 15
Grénoc (Groupe de recherche sur l'écriture nord-côtière)
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Éditions du Septentrion
Éditions du Septentrion
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2020
2020
ISBN-13:
9782897912055
Description:
Le fleuve, immuable et mouvant, offre un espace imaginaire prodigieux. Objet insaisissable, le Saint-Laurent inspire. À la fois source de vie et de mort, il recèle des mystères d'un autre monde et permet l'accès à tout un continent. Pour son 15e anniversaire, Littoral se tourne vers le fleuve. Résolu à suivre son cours, le GRÉNOC célèbre cet anniversaire avec le souhait de poursuivre encore longtemps l'étude de textes portant l'imaginaire de la Côte.
Dans ce numéro, des articles de Johanne Charest, Donald Bherer, Monique Durand, Renald Bérubé, Geneviève Duclos, Julie Gagné font du fleuve et de ses écritures leur sujet principal par le biais des cartes anciennes, de l'oeuvre de Perreault, de La vengeance de la mer d'Yves Thériault ou de Fleuve de Sylvie Drapeau. De leur côté, Olga Kouzmenko, Pascal Chevrette et Paul Chanel Malenfant relisent Saint-Laurent mon amour de Monique Durand. Un compte rendu du collectif J'écris fleuve de Jean-François Létourneau, les inédits de Sylvie Chenard, de Claire Gauthier (photographe) et Monique Durand et de Meggie Gauthier présentent des visions distinctes du Saint-Laurent. L'extrait du prochain roman de Denis Thériault met en scène des pêcheurs du Saint-Laurent à la fin du 19e siècle. Dans la section «Morceaux choisis», l'horaire des bateaux est un clin d'oeil à l'époque où les goélettes le sillonnaient en grand nombre.
Puiser dans l'histoire régionale permet également de flairer l'air du large. Pierre Rouxel présente certains extraits des auteurs Placide Vigneau, Claude-Antoine Ternet et Charles Lebel Therrien qui ont tous fréquenté le fleuve. De même, Les journaux de bord de Natashquan de Bernard Landry et les extraits choisis de Louise Bertrand ont un petit air salin.
Les explorateurs, les colons et les missionnaires arrivaient certes par la mer, mais étaient prompts à aller découvrir le territoire. Steve Dubreuil et Pierre Rouxel nous proposent de suivre le parcours du père La Brosse jusqu'à la Côte-Nord. Paul Charest s'intéresse aux écrits portant sur les missions de la Côte-Nord de Charles Arnaud. Donald Bherer visite l'extrême est de la Côte-Nord par l'entremise des récits des explorateurs anglophones Cartwright, Audubon et Bayfield au 19e siècle. Manon Savard de l'UQAR relate l'importance de la visite sur la Côte-Nord du géographe atypique qu'était Raoul Blanchard, alors que Jocelyn Lindsay de l'université Laval, refait le parcours de Georges Préfontaine à travers ses notes de voyage ou notes scientifiques à propos de la Côte-Nord des années 1930. Pour remonter le temps de l'histoire, l'anthropologue Alain Boucher éclaire le rôle joué par pinpun et nipin dans la mesure du temps chez les Innus et l'historien Paul Charest analyse leur sédentarisation.
Vincent Lambert observe que la poésie contemporaine s'est éprise du territoire nordique et que les voix innues, notamment, s'y font entendre. Le collectif Écrire l'espace des Amériques, dont rend compte Jean-François Létourneau, se fait l'écho de cette écriture territoire des Premières Nations. Pour Daniel Chartier (UQAM), la remarquable vivacité de la littérature innue est d'autant fascinante qu'elle s'écrit au féminin.
Depuis quinze ans, le Groupe de recherche sur l'écriture nord-côtière (GRÉNOC) tente de cerner de quoi est fait l'imaginaire de la Côte-Nord et la manière dont les textes en rendent compte. Depuis quinze ans, des articles nous proviennent de collaboratrices et collaborateurs. Sans leur intérêt pour la Côte-Nord, la revue n'existerait pas. Les membres du GRÉNOC les remercient infiniment. En ces temps de confinement, ces personnes nous permettent d'entrevoir un horizon (presque) serein.
Bonne lecture!
Pour le Comité directeur, Suzanne Robillard, chargée de projet.
Dans ce numéro, des articles de Johanne Charest, Donald Bherer, Monique Durand, Renald Bérubé, Geneviève Duclos, Julie Gagné font du fleuve et de ses écritures leur sujet principal par le biais des cartes anciennes, de l'oeuvre de Perreault, de La vengeance de la mer d'Yves Thériault ou de Fleuve de Sylvie Drapeau. De leur côté, Olga Kouzmenko, Pascal Chevrette et Paul Chanel Malenfant relisent Saint-Laurent mon amour de Monique Durand. Un compte rendu du collectif J'écris fleuve de Jean-François Létourneau, les inédits de Sylvie Chenard, de Claire Gauthier (photographe) et Monique Durand et de Meggie Gauthier présentent des visions distinctes du Saint-Laurent. L'extrait du prochain roman de Denis Thériault met en scène des pêcheurs du Saint-Laurent à la fin du 19e siècle. Dans la section «Morceaux choisis», l'horaire des bateaux est un clin d'oeil à l'époque où les goélettes le sillonnaient en grand nombre.
Puiser dans l'histoire régionale permet également de flairer l'air du large. Pierre Rouxel présente certains extraits des auteurs Placide Vigneau, Claude-Antoine Ternet et Charles Lebel Therrien qui ont tous fréquenté le fleuve. De même, Les journaux de bord de Natashquan de Bernard Landry et les extraits choisis de Louise Bertrand ont un petit air salin.
Les explorateurs, les colons et les missionnaires arrivaient certes par la mer, mais étaient prompts à aller découvrir le territoire. Steve Dubreuil et Pierre Rouxel nous proposent de suivre le parcours du père La Brosse jusqu'à la Côte-Nord. Paul Charest s'intéresse aux écrits portant sur les missions de la Côte-Nord de Charles Arnaud. Donald Bherer visite l'extrême est de la Côte-Nord par l'entremise des récits des explorateurs anglophones Cartwright, Audubon et Bayfield au 19e siècle. Manon Savard de l'UQAR relate l'importance de la visite sur la Côte-Nord du géographe atypique qu'était Raoul Blanchard, alors que Jocelyn Lindsay de l'université Laval, refait le parcours de Georges Préfontaine à travers ses notes de voyage ou notes scientifiques à propos de la Côte-Nord des années 1930. Pour remonter le temps de l'histoire, l'anthropologue Alain Boucher éclaire le rôle joué par pinpun et nipin dans la mesure du temps chez les Innus et l'historien Paul Charest analyse leur sédentarisation.
Vincent Lambert observe que la poésie contemporaine s'est éprise du territoire nordique et que les voix innues, notamment, s'y font entendre. Le collectif Écrire l'espace des Amériques, dont rend compte Jean-François Létourneau, se fait l'écho de cette écriture territoire des Premières Nations. Pour Daniel Chartier (UQAM), la remarquable vivacité de la littérature innue est d'autant fascinante qu'elle s'écrit au féminin.
Depuis quinze ans, le Groupe de recherche sur l'écriture nord-côtière (GRÉNOC) tente de cerner de quoi est fait l'imaginaire de la Côte-Nord et la manière dont les textes en rendent compte. Depuis quinze ans, des articles nous proviennent de collaboratrices et collaborateurs. Sans leur intérêt pour la Côte-Nord, la revue n'existerait pas. Les membres du GRÉNOC les remercient infiniment. En ces temps de confinement, ces personnes nous permettent d'entrevoir un horizon (presque) serein.
Bonne lecture!
Pour le Comité directeur, Suzanne Robillard, chargée de projet.
Aperçu du livre