Paroles de poilus. Lettres et carnets du front (1914-1918)
Jean-Pierre Guéno
Disponibilité:
Ebook en format . Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Frémeaux & Associés
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Protection:
Format ouvert - aucune protection
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Année de parution:
2018
2018
ISBN-13:
3561302880105
Description:
Ces lettres ont été éditées et mises en ondes par Radio France et vous trouverez ici les plus fortes, les plus touchantes, les plus révélatrices, choisies parmi plus de 8000 lettres reçues.
Elles nous racontent une autre guerre parfois très différente des clichés lénifiants de nos livres d’histoire. Elles nous font entendre la vérité des mots écrits et prononcés par les parents de nos parents.
"Pitié pour nos soldats qui sont morts! Pitié pour nous vivants qui étions auprès d’eux, pour nous qui nous battrons demain, nous qui mourrons, nous qui souffrirons dans nos chairs mutilées!
Pitié pour nous, forçats de guerre qui n’avions pas voulu cela, pour nous tous qui étions des hommes, et qui désespérons de jamais le redevenir." Maurice Genevoix, LA BOUE
Ils ont beaucoup écrit, les poilus, du fond de leurs tranchées, répétant en un leitmotiv désespéré : «Vous n’allez pas me croire...»
Ils devaient exprimer l’horreur absolue qui les entourait, jour et nuit, sans répit, décrire cette «boucherie néronienne».
De jeunes comédiens, qui ont l’âge de ces poilus épistoliers, 18, 20, 24
ou 30 ans, lisent ces lettres. Leur émotion est palpable.
C’est la qualité humaine et littéraire qui a fait la sélection des lettres
publiées et lues. Et malgré l’horreur partagée, le lecteur, l’auditeur,
n’ont jamais un sentiment de répétition. Des traits sont communs :
beaucoup de poilus sont des paysans, que les moissons abandonnées et la terre maltraitée émeuvent : beaucoup racontent les tueries...
Mais chaque voix est celle d’une personnalité.
Certains ont un sens raffiné de l’écriture d’autant plus frappant qu’il tranche avec la bestialité qui les entoure.
... A lire, à écouter : ces paroles dégelées quatre-vingts ans après, étonnamment vivantes et présentes.
Martine Lecœur - TELERAMA
Elles nous racontent une autre guerre parfois très différente des clichés lénifiants de nos livres d’histoire. Elles nous font entendre la vérité des mots écrits et prononcés par les parents de nos parents.
"Pitié pour nos soldats qui sont morts! Pitié pour nous vivants qui étions auprès d’eux, pour nous qui nous battrons demain, nous qui mourrons, nous qui souffrirons dans nos chairs mutilées!
Pitié pour nous, forçats de guerre qui n’avions pas voulu cela, pour nous tous qui étions des hommes, et qui désespérons de jamais le redevenir." Maurice Genevoix, LA BOUE
Ils ont beaucoup écrit, les poilus, du fond de leurs tranchées, répétant en un leitmotiv désespéré : «Vous n’allez pas me croire...»
Ils devaient exprimer l’horreur absolue qui les entourait, jour et nuit, sans répit, décrire cette «boucherie néronienne».
De jeunes comédiens, qui ont l’âge de ces poilus épistoliers, 18, 20, 24
ou 30 ans, lisent ces lettres. Leur émotion est palpable.
C’est la qualité humaine et littéraire qui a fait la sélection des lettres
publiées et lues. Et malgré l’horreur partagée, le lecteur, l’auditeur,
n’ont jamais un sentiment de répétition. Des traits sont communs :
beaucoup de poilus sont des paysans, que les moissons abandonnées et la terre maltraitée émeuvent : beaucoup racontent les tueries...
Mais chaque voix est celle d’une personnalité.
Certains ont un sens raffiné de l’écriture d’autant plus frappant qu’il tranche avec la bestialité qui les entoure.
... A lire, à écouter : ces paroles dégelées quatre-vingts ans après, étonnamment vivantes et présentes.
Martine Lecœur - TELERAMA