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Le déshonneur des Sainte-Croix
Le déshonneur des Sainte-Croix
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Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Éditions Ravet-Anceau
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2018
ISBN-13: 9782359736762
Description:
<b>La fille du marquis de Sainte-Croix menait-elle une double vie ?</b><br><br>Château de Créminil, décembre 1756. Le marquis de Sainte-Croix vient d’apprendre que sa fille adoptive Isabelle se prostitue. La jeune femme, connue pour sa douceur et sa piété, fait commerce de ses charmes auprès de nobles arrageois. Le déshonneur s’abat alors sur la famille. Quelques jours plus tard, les enquêteurs Adrien Leboeuf et Bartholomée Diacre font au marquis une annonce plus bouleversante encore : Isabelle a été assassinée. Comme, bientôt, d’autres femmes tuées selon le même mode opératoire. Adrien et Bartholomée enquêtent. Une maquerelle reconnaît la défunte comme l’une de ses ouailles, mais sous un autre nom. Isabelle menait-elle une double vie ? Qui l’a tuée et pourquoi ? Les autres meurtres y sont-ils liés ?<br><br><b>Plongez dans l'univers du château de Créminil en 1756 et découvrez les secrets de ses habitants grâce à l'enquête d'Adrien Leboeuf et Bartholomée Diacre.</b><br><br>EXTRAIT<br><br>Après quoi, ils précipitaient leurs victimes au fond des trous. Ils repositionnaient ensuite les lourdes plaques dans leur position initiale. Pour en vérifier la faisabilité, le procureur Marcellin leur avait demandé d’employer la même méthode pour ouvrir les tombes. Ainsi dissimulés, on ne risquait pas de retrouver le moindre corps et comme les vêtements et affaires personnelles des suppliciés étaient systématiquement brûlés, toute preuve permettant de relier le coupe-gorge de L’Arquebuse au cimetière maudit était effacée. Sans les confidences d’Alphonsine Ladrais, ce massacre organisé aurait continué longtemps et le nombre de victimes, augmenté considérablement. Sur le coup des 4 heures du matin, des charrettes furent affrétées et les corps transportés jusqu’à la morgue afin d’être examinés, et si possible identifiés. M. Roquebrune avait fort à faire, car il allait falloir élargir le recensement des disparitions à tous les faubourgs, quartiers et villes périphériques ainsi qu’à Arras intra-muros. Des voyageurs de commerce, des camelots, des passants ordinaires avaient franchi le seuil de cette taverne pour y boire ou s’y restaurer et n’en étaient jamais ressortis vivants. Comme une dernière mauvaise farce de la vie, avant de mourir, ils avaient connu l’enfer, rue de Paradis, leurs cadavres ensuite charriés de nuit, à dos de mulet, jusqu’à leur dernière demeure. En examinant les corps, le maître chirurgien constata que beaucoup d’entre eux avaient la gorge tranchée et des os brisés, et à la position grande ouverte de leur mâchoire figée par la mort, on pouvait en déduire que certains respiraient encore quand on les avait plongés au fond des trous. Le curé en larmes était pétrifié d’horreur et aussi blême que les morts qu’on sortait en grand nombre des cavités. Il multipliait les signes de croix, priant à voix haute pour le salut de ces pauvres âmes qui n’étaient passées ni par son église, ni devant Dieu. Il fallut plusieurs heures pour extraire tous les corps et le spectacle de ces cadavres, reposant à même le sol, alignés les uns à côté des autres était terrifiant.<br><br>À PROPOS DE L'AUTEUR<br><br>Lieutenant-colonel de sapeurs-pompiers dans le Pas-de-Calais, <b>Didier Bonnet</b> est féru de romans historiques. Particulièrement intéressé par le XVIIIe siècle, il en fait le cadre de son premier roman, <i>Le déshonneur des Sainte-Croix</i>.