Les accents d'un silence
Emmanuelle Desquins
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
FeniXX réédition numérique
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1986
1986
ISBN-13:
9782402416115
Description:
Qu'attendre de la parole-poésie, cet appel chiche de réponses ? N'est-ce pas la voir surgir comme un mirage en lieu et place de l'insaisissable lorsqu'angoisse, mal à être et même mort poissent toute genèse poétique, toute tentative de se dire « en idéal » ?
Mais : perdre la langue, ne serait-ce pas, en définitive, une chose pire que l'annulation du corps, une amputation qui changerait l'être en amibe, en caillou ? Voilà le dilemme auquel se trouve confrontée Emmanuelle Desquins qui, tout en se laissant griser par le miel des images, hésite, dans un premier temps à s'incarner totalement dans le jeu grave — et impudique ! — du poème.
Après mille contorsions, inversions de tournures, chamboulements du narratif, non sans préciosité parfois, l'auteur parvient soudain à émouvoir sa réserve ; le cœur éclate et nous apparaissent enfin une sensualité, un onirisme inattendus dans leur vérité, leur urgence.
On appréciait l'intelligence, la fine sensibilité d'un poète maître de ses effets, on prend plaisir à voir percer « l'étoile des sens » et à s'épanouir « l'aubier tendre » dans l'amour... Et l'on s'extasie plus encore à déchiffrer dans « la boulange du rêve » les prémices d'une maternité qui interroge les signes de sa chair.
A force de « balbutier l'aube », Emmanuelle Desquins, finit par adhérer totalement à sa poésie. Celle qu'elle propose nous convainc que sa parole peut arracher à l'énigme un début de réponse.
Mais : perdre la langue, ne serait-ce pas, en définitive, une chose pire que l'annulation du corps, une amputation qui changerait l'être en amibe, en caillou ? Voilà le dilemme auquel se trouve confrontée Emmanuelle Desquins qui, tout en se laissant griser par le miel des images, hésite, dans un premier temps à s'incarner totalement dans le jeu grave — et impudique ! — du poème.
Après mille contorsions, inversions de tournures, chamboulements du narratif, non sans préciosité parfois, l'auteur parvient soudain à émouvoir sa réserve ; le cœur éclate et nous apparaissent enfin une sensualité, un onirisme inattendus dans leur vérité, leur urgence.
On appréciait l'intelligence, la fine sensibilité d'un poète maître de ses effets, on prend plaisir à voir percer « l'étoile des sens » et à s'épanouir « l'aubier tendre » dans l'amour... Et l'on s'extasie plus encore à déchiffrer dans « la boulange du rêve » les prémices d'une maternité qui interroge les signes de sa chair.
A force de « balbutier l'aube », Emmanuelle Desquins, finit par adhérer totalement à sa poésie. Celle qu'elle propose nous convainc que sa parole peut arracher à l'énigme un début de réponse.
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