Orphée 2200
Olivier Perrelet
Disponibilité:
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Aussi disponible en format EPUB
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1975
1975
ISBN-13:
9782402360449
Description:
Pour Olivier Perrelet, est imposture ce qui est agitation stérile dans le monde, « ce qu’ils appellent la vie ». Dans cette philosophie de l’austérité, n’est valable, n’est digne que l’attente de ce qui se forme en nous, se condense sous la forme de mots. Ce qui est dit. Plutôt : ce qui veut se dire… Des mots tus, qui seront tués. Ou qui vont pourrir, « bouillie de sons », « sur la béquille bègue de la langue ». Il faut donc approcher la parole « à bouche close ». Faire le silence en nous. Que la pensée, la conscience de soi, tournée vers notre origine autant que vers noire avenir, soit pure même de nos pauvres mots, de nos tentatives dérisoires. Mais il n’y a pas de « lieu » hors cette attente interminable. « Tu demeures car tu sais que tu meurs », se dit et nous dit le poète. Car il faut aimer la mort (« La mort est parole pure »). Et seul le désir (Olivier Perrelet l’a montré, surtout dans ses proses, plus précieuses mais peut-être moins sceptiques que ses poèmes) peut donner un coup de fouet à tout ce morose : comme le soleil, il peut « nier la mort ». Et c’est peut-être alors le bref miracle : le « rire frais de l’impossible ». Le reste du temps, chacun de nous est un anonymat difficile à supporter. Tout poète est Orphée aux Enfers. « Ce chant, ce frisson d’ailes », « Un jour, le jour est entré » et « Orphée 2200 », ces trois poèmes d’Orphée 2200 ont été publiés déjà en 1974, dans « La Nouvelle Poésie française de Suisse » (Poésie I, n. 37, avec des notes de Jean-Paul Séguin).
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