L'île invisible
Pic Gad Adrian
Disponibilité:
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Aussi disponible en format PDF
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
FeniXX réédition numérique
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1993
1993
ISBN-13:
9782402101424
Description:
L’auteur de « Œil du ciel : cœur et de Main planétaire », avec ce nouveau recueil de poèmes, dans un esprit logique, s’interroge sur de graves questions : le « silence », la « géométrie » et l’idée de « centre ». Pour le poète qu’il est, le silence apparaît comme un « drap de lit étendu comme un empire » ; il symbolise l’arrêt du temps, il peut être visualisé par la « surface du lac ». Il est souvent « le silence absence » d’après l’amour. Il est à la fois « fin et attente ». Il est d’un « blanc contaminé ». Un oiseau blanc « efface les traces » d’un bruit dans le ciel, par exemple. Il nous permet de ressentir « l’unité universelle ». Puisque l’invisible représente les neuf dixièmes de l’univers connu, « l’île invisible » que nous quêtons peut donc se trouver n’importe où. Notons que le vent ne trouble pas le silence. La « géométrie » reste impassible aux outrages du temps. La ligne droite peut onduler, la spirale s’enrouler, « le temps s’écrase au dur de la géométrie », « digère l’élasticité ». Dans le chaos seul l’esprit « se meut en toute liberté ». Pour le poète, la géométrie est « la colonne vertébrale du monde ». La pierre brute cède à la graine. Remarquons l’accord cousin du cercle et du triangle. Dans le « buisson géométrique des murs », le temps accepte le sommeil humain, lequel va nous ouvrir « la liberté compensatrice, de l’irréel ». Pouvoirs de l’onirisme. Les deux mains en prière, le triangle du corps, l’extase. « Le beau total est mystique, l’extase le vide vécu,… vaincu ». « Tout commence par le relief et finit par la séparation ». Le triangle est émancipation. Le « centre » est une exception. Quelque chose pousse de l’extérieur vers la « pureté du point », la « justice absolue », voire « le secret ». Le silence, lui, n’a pas de centre. « Le centre un — Dieu Un… éternité du centre ». Le poète achève son recueil par l’éloge de la « centritude certitude ». Il est rare qu’un poète, avec des moyens de poète, images et convictions, puisse nous fasciner par des considérations abstraites. Pic Adrian y est parvenu. Ce n’est pas un mince compliment.
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