Eugène Delacroix
Nathalia Brodskaya
Disponibilité:
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Aussi disponible en format PDF
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Éditeur:
Parkstone International
Parkstone International
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2011
2011
ISBN-13:
9781781607169
Description:
Ferdinand Victor Eugène Delacroix (Saint-Maurice, 1798 – Paris, 1863)
Delacroix fut l'un des plus grands coloristes du XIXe siècle. La couleur était pour lui un moyen d'expression déterminant, qui avait la préséance sur la forme et les détails. Il parlait à l'oeil, moins à la raison. Il se nourrissait des oeuvres des coloristes du Louvre, en particulier de Rubens. Spirituellement, Delacroix s'inscrivait au coeur du mouvement romantique qui s'était répandu en Europe, se nourrissant de Goethe, Scott, Byron et Victor Hugo. Sa propre nature romantique s'enflammait au contact des leurs ; il était possédé par leurs âmes et devint le premier peintre romantique. Il tira nombre de ses sujets de ses poètes préférés, non pour les transposer dans des illustrations littérales, mais pour faire s'exprimer à travers son propre langage pictural les émotions les plus vives du coeur humain.
Par ailleurs, c'est généralement dans les rapports entre plusieurs personnages, en d'autres termes dans le drame, que Delacroix trouvait l'expression naturelle et saisissante de ses idées. Son oeuvre n'est qu'un immense poème polymorphe, à la fois lyrique et dramatique, sur les passions violentes et meurtrières, qui fascinent, dominent et déchirent l'humanité. Dans l'élaboration et l'exécution des pages de ce poème, Delacroix ne renonce à aucune de ses facultés d'homme ou d'artiste, dont la vaste intelligence rejoint les pensées des plus grands de l'histoire, des légendes et de la poésie. Au contraire, il se sert de son imagination fiévreuse, toujours sous le contrôle d'un raisonnement lucide et du sang froid, de son dessin
expressif et vivant, de ses couleurs fortes et subtiles, parfois dans une harmonie âpre, parfois éclipsées par cette note «sulfureuse » déjà observée par ses contemporains, pour produire une atmosphère d'orage, de supplication et d'angoisse. La passion, le mouvement et le drame ne doivent pas forcément engendrer le désordre. Avec Delacroix comme avec Rubens, il plane au-dessus de ses représentations les plus tristes, au-dessus du tumulte, des horreurs et des massacres, une espèce de sérénité qui est le signe de l'art et la marque d'un grand esprit.
Delacroix fut l'un des plus grands coloristes du XIXe siècle. La couleur était pour lui un moyen d'expression déterminant, qui avait la préséance sur la forme et les détails. Il parlait à l'oeil, moins à la raison. Il se nourrissait des oeuvres des coloristes du Louvre, en particulier de Rubens. Spirituellement, Delacroix s'inscrivait au coeur du mouvement romantique qui s'était répandu en Europe, se nourrissant de Goethe, Scott, Byron et Victor Hugo. Sa propre nature romantique s'enflammait au contact des leurs ; il était possédé par leurs âmes et devint le premier peintre romantique. Il tira nombre de ses sujets de ses poètes préférés, non pour les transposer dans des illustrations littérales, mais pour faire s'exprimer à travers son propre langage pictural les émotions les plus vives du coeur humain.
Par ailleurs, c'est généralement dans les rapports entre plusieurs personnages, en d'autres termes dans le drame, que Delacroix trouvait l'expression naturelle et saisissante de ses idées. Son oeuvre n'est qu'un immense poème polymorphe, à la fois lyrique et dramatique, sur les passions violentes et meurtrières, qui fascinent, dominent et déchirent l'humanité. Dans l'élaboration et l'exécution des pages de ce poème, Delacroix ne renonce à aucune de ses facultés d'homme ou d'artiste, dont la vaste intelligence rejoint les pensées des plus grands de l'histoire, des légendes et de la poésie. Au contraire, il se sert de son imagination fiévreuse, toujours sous le contrôle d'un raisonnement lucide et du sang froid, de son dessin
expressif et vivant, de ses couleurs fortes et subtiles, parfois dans une harmonie âpre, parfois éclipsées par cette note «sulfureuse » déjà observée par ses contemporains, pour produire une atmosphère d'orage, de supplication et d'angoisse. La passion, le mouvement et le drame ne doivent pas forcément engendrer le désordre. Avec Delacroix comme avec Rubens, il plane au-dessus de ses représentations les plus tristes, au-dessus du tumulte, des horreurs et des massacres, une espèce de sérénité qui est le signe de l'art et la marque d'un grand esprit.
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