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L'art moderne à Villeneuve d'Ascq
L'art moderne à Villeneuve d'Ascq
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Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Éditions Ravet-Anceau
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2017
ISBN-13: 9782359731118
Description:
25 septembre 2010, le musée d’art moderne de Villeneuve d'Ascq ouvre à nouveau ses portes après quatre années de travaux. Rénové, agrandi, rebaptisé, le LAM s’appuie sur une histoire commencée cent ans plus tôt dans l’appartement d’un collectionneur parisien. Roger Dutilleul s’intéresse aux travaux d’artistes alors inconnus : Picasso, Modigliani, Braque, Lanskoy, Van Dongen… En quelques décennies, il réunit une collection exceptionnelle et la transmet à son neveu, Jean Masurel, homme du Nord qui la complète et l’enrichit à son tour. Cette collection, véritable panorama de la création artistique du début du XXe siècle, va donner naissance à un musée construit pour elle à Villeneuve d’Ascq.<br><br>EXTRAIT<br><br>C’est l’homme sans lequel rien n’aurait existé. En 1904, Roger Dutilleul, né en 1873, est âgé de 31 ans. Il a commencé à acheter des peintures, des dessins et des illustrations de livres réalisés par un ami d’enfance, Bernard Naudin, fils d’un luthier, originaire comme lui de Châteauroux. Il est très admiratif de son travail.<br>Sa première acquisition d’importance est une œuvre fauve de Braque qu’il achète à la galerie Berthe Weil, rue Victor Massé, dans le IXe arrondissement. De 1905 à 1908, il acquiert, dans la lignée, des tableaux de Vlaminck et de Van Dongen qui ont fait scandale en 1905. En 1908, Daniel Kahnweiler vient d’ouvrir une galerie rue Vignon, dans le VIIIe arrondissement, Roger Dutilleul repère une toile de Georges Braque. L’artiste a peint une série de paysages pendant son séjour à l’Estaque, dans les paysages mêmes de Cézanne. Il a intitulé le tableau <i>Maisons et arbre</i>. La mention « refusée au Salon d’automne » est portée au verso de la toile. Le critique d’art Louis Vauxelles, qui écrit pour le journal <i>Gil Blas</i>, découvrant cette toile et quelques autres, s’indigne et crée la consternation : « Il méprise la forme, réduit tout, sites, figures et maisons à des schémas géométriques, à des cubes. » (14 novembre 1908) Le « cubisme » est né. <br><br>À PROPOS DE L'AUTEUR<br><br>Sociologue, maire honoraire de Villeneuve d’Ascq, ancien vice-président à la Culture de la Communauté urbaine de Lille, <b>Jean-Michel Stievenard</b> a animé pendant 25 ans les travaux du conseil d’administration du musée d’art moderne de Villeneuve d’Ascq. Il a côtoyé les donateurs, Jean et Geneviève Masurel, et les pères fondateurs du musée : Arthur Notebart, Ivan Renar, les conservateurs Pierre Chaigneau et Joëlle Pijaudier. C’est lui qui a engagé le musée dans une transformation majeure en faisant accepter la donation d’Art brut proposée par l’association l’Aracine, ainsi que la mise en chantier d’une extension confiée à l’architecte Manuelle Gautrand. Elu au conseil municipal de Villeneuve d’Ascq dès 1976, premier adjoint en 1977, puis maire en 2001, il s’est retiré de la vie politique et se consacre désormais à l’écriture.