Le miroir et la scène. Ce que peut la représentation politique
Myriam Revault d'Allonnes
Disponibilité:
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Aussi disponible en format PDF
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Éditeur:
Le Seuil
Le Seuil
Protection:
ACS4
ACS4
Année de parution:
2016
2016
ISBN-13:
9782021182156
Description:
<p>Prenant, en philosophe, le contre-pied d'une approche qui réduit la notion de " représentation " à sa dimension juridico-politique, Myriam Revault d'Allonnes revient à ses deux sources originelles : la peinture et le théâtre. Elle interroge la façon dont, jusqu'à aujourd'hui, ces inspirations divergentes travaillent souterrainement les débats autour de la représentation politique, de ses manques ou de son inadéquation.<br><br>
Au terme de l'exploration, surprise : il apparaît que les troubles de la représentation politique moderne sont liés à la nature même de notre être-en-commun. Car ce qui désormais fait lien ne peut se donner que de manière paradoxale, dans la non-coïncidence à soi et l'épreuve de la séparation. C'est donc une illusion de penser que la représentation est susceptible de " figurer " la réalité de manière transparente ou adéquate. D'autres voies s'offrent toutefois aux citoyens pour<i> se</i> représenter et porter au jour les <i>capacités</i> qui redessinent la nature du lien représentatif – autant de nouvelles perspectives qui inscrivent la représentation sous le signe de la re-figuration au lieu de la renvoyer à l'impossible figuration d'un commun qui, sans cesse, se dérobe.<br><br>
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Myriam Revault d'Allonnes est philosophe, professeur émérite des universités à l'École pratique des hautes études et chercheur associé au CEVIPOF. Elle a notamment publié, au Seuil, <i>Le Pouvoir des commencements. Essai sur l'autorité</i> (2006), <i>L'Homme compassionnel </i>(2008), <i>Pourquoi nous n'aimons pas la démocratie </i>(2010) et <i>La Crise sans fin. Essai sur l'expérience moderne du temps</i> (2012). <br><br></p>
Au terme de l'exploration, surprise : il apparaît que les troubles de la représentation politique moderne sont liés à la nature même de notre être-en-commun. Car ce qui désormais fait lien ne peut se donner que de manière paradoxale, dans la non-coïncidence à soi et l'épreuve de la séparation. C'est donc une illusion de penser que la représentation est susceptible de " figurer " la réalité de manière transparente ou adéquate. D'autres voies s'offrent toutefois aux citoyens pour<i> se</i> représenter et porter au jour les <i>capacités</i> qui redessinent la nature du lien représentatif – autant de nouvelles perspectives qui inscrivent la représentation sous le signe de la re-figuration au lieu de la renvoyer à l'impossible figuration d'un commun qui, sans cesse, se dérobe.<br><br>
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Myriam Revault d'Allonnes est philosophe, professeur émérite des universités à l'École pratique des hautes études et chercheur associé au CEVIPOF. Elle a notamment publié, au Seuil, <i>Le Pouvoir des commencements. Essai sur l'autorité</i> (2006), <i>L'Homme compassionnel </i>(2008), <i>Pourquoi nous n'aimons pas la démocratie </i>(2010) et <i>La Crise sans fin. Essai sur l'expérience moderne du temps</i> (2012). <br><br></p>
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