L'autre guerrier : archers, peltastes, cavaliers dans l'imagerie attique
François Lissarrague
Disponibilité:
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1989
1989
ISBN-13:
9782402507844
Description:
Cet ouvrage propose l'analyse d'un millier d'images qui décorent des vases produits à Athènes aux VIe et Ve siècles av. J.-C. Elle s'organise autour d'un thème central : la figure du guerrier, l'homme par excellence, dans la pensée grecque. À Athènes comme ailleurs, les citoyens sont, avant tout, des soldats, remparts de la cité. À côté de l'hoplite casqué, cuirassé, bardé de fer, et portant bouclier rond, gravitent d'autres types de guerriers : archers vêtus "à la scythe", évoquant un Orient mythique, peltastes nus, armés d'un bouclier en forme de croissant - proches des jeunes éphèbes, futurs hoplites de la cité -, cavaliers enfin, habillés de manteaux thraces, qui rappellent le pays où l'on élève les chevaux. Ces trois formes d'activités militaires : arc, pelté, cheval, renvoient à trois statuts distincts du modèle hoplitique central, et c'est à ces figures - marginales et complémentaires - que cette étude est consacrée.
Le corpus d'images ici rassemblé, permet une analyse anthropologique de la guerre - non pas hors les murs, sur le champ de bataille - mais dans les rituels sociaux qui la placent, visuellement, au cœur de la cité : au départ – armement, prise d'oracles –, ou au retour – libation, transfert des morts. On y voit se distribuer les rôles entre jeunes et vieillards, hommes et femmes, citoyens et "autres". Ce sont ces autres qui ont été retenus comme fil conducteur de l'analyse, afin de saisir - à partir de ses marges - le modèle de la cité que construit l'image attique.
Le corpus d'images ici rassemblé, permet une analyse anthropologique de la guerre - non pas hors les murs, sur le champ de bataille - mais dans les rituels sociaux qui la placent, visuellement, au cœur de la cité : au départ – armement, prise d'oracles –, ou au retour – libation, transfert des morts. On y voit se distribuer les rôles entre jeunes et vieillards, hommes et femmes, citoyens et "autres". Ce sont ces autres qui ont été retenus comme fil conducteur de l'analyse, afin de saisir - à partir de ses marges - le modèle de la cité que construit l'image attique.
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