Histoire de la démocratie chrétienne en France : de Chateaubriand à Raymond Barre
François-Georges Dreyfus
Disponibilité:
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1987
1987
ISBN-13:
9782402506533
Description:
Courant de pensée, qui s'est inscrit dans la vie politique française dès la deuxième moitié du XIXe siècle, la démocratie chrétienne a marqué de son influence des générations d'intellectuels et d'hommes d'action, qui cherchaient à concilier les exigences de leur foi, et leur aspiration à un engagement concret. En ce sens, la démocratie chrétienne doit être considérée sous l'aspect d'une volonté d'évolution du catholicisme dans le sens démocratique, et de son implication dans le mouvement social.
Partant de ce constat, le professeur François-Georges Dreyfus n'hésite pas à considérer Chateaubriand comme l'un des inspirateurs de la démocratie chrétienne en France, dans la mesure où il fut probablement le premier Catholique français à prôner, dans le cadre d'une monarchie restaurée, le suffrage universel. Par la suite, un La Mennais, un Ozanam, un Albert de Mun, un La Tour du Pin, un Marc Sangnier, avec le « Sillon », tracent la voie d'un catholicisme social qui, fortifié dans la Résistance après les affrontements de la IIIe République, et après avoir subi les foudres de la Papauté, se matérialisait à la Libération par la création du Mouvement républicain populaire, et survit sous la forme du Centre des démocrates sociaux, le « parti de la fidélité » à Raymond Barre.
Pourquoi la démocratie chrétienne ne tient-elle pas, en France, une place comparable à celle qu'elle occupe dans la vie intellectuelle et politique de l'Italie, de l'Allemagne fédérale, de la Belgique, et des Pays-Bas ? Le professeur Dreyfus pose cette question d'importance, et s'emploie à y répondre. Constat et interrogation, qui suscitent un double intérêt dans l'histoire des familles spirituelles et politiques de la France.
Partant de ce constat, le professeur François-Georges Dreyfus n'hésite pas à considérer Chateaubriand comme l'un des inspirateurs de la démocratie chrétienne en France, dans la mesure où il fut probablement le premier Catholique français à prôner, dans le cadre d'une monarchie restaurée, le suffrage universel. Par la suite, un La Mennais, un Ozanam, un Albert de Mun, un La Tour du Pin, un Marc Sangnier, avec le « Sillon », tracent la voie d'un catholicisme social qui, fortifié dans la Résistance après les affrontements de la IIIe République, et après avoir subi les foudres de la Papauté, se matérialisait à la Libération par la création du Mouvement républicain populaire, et survit sous la forme du Centre des démocrates sociaux, le « parti de la fidélité » à Raymond Barre.
Pourquoi la démocratie chrétienne ne tient-elle pas, en France, une place comparable à celle qu'elle occupe dans la vie intellectuelle et politique de l'Italie, de l'Allemagne fédérale, de la Belgique, et des Pays-Bas ? Le professeur Dreyfus pose cette question d'importance, et s'emploie à y répondre. Constat et interrogation, qui suscitent un double intérêt dans l'histoire des familles spirituelles et politiques de la France.
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