Le 1er Régiment de chasseurs parachutistes (3) : Bérets rouges en Algérie, 1954-1961. Liban 83
Georges Fleury
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Aussi disponible en format PDF
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Éditeur:
FeniXX réédition numérique
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Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
1984
1984
ISBN-13:
9782402143004
Description:
Héritier des fameux Groupements d’Infanterie de l’Air, créé en 1943 en Afrique du Nord, le 1er Régiment de chasseurs parachutistes est l’unité de tradition des troupes aéroportées françaises. Georges Fleury a tenu à reconstituer son histoire en trois volumes. Après les combats de la Libération et la guerre d’Indochine, traités dans les deux premiers volumes de cette fresque passionnante, voici la guerre d’Algérie. Le 1er R.C.P., dont le magnifique 2/1 R.C.P. du commandant Bréchignac a été décimé à Dien Bien Phu, survit en Algérie sous la forme de deux bataillons autonomes lorsqu’éclatent, en octobre 1954, les premiers lancés par les nationalistes algériens. Les 1/1 R.C.P. du chef de bataillon Dangoumau et 3/1 R.C.P. du commandant Ducrue sont engagés, dès le 15 octobre 1954 dans les opérations de maintien de l’ordre dans la région de Souk-Arhas. Le 1er R.C.P. redevient un régiment en novembre 1955, sous les ordres du lieutenant-colonel Mayer, qui le mènera dans les combats de plus en plus violents au fils des mois. Les chasseurs parachutistes, encadrés par des officiers et des sous-officiers qui ont combattu en Indochine, opèrent sans répit dans le Constantinois, l’Algérois, la Kabylie et le Sud-Oranais. Ils sont menés à Chypre, en octobre 1956, après un dur entraînement à la guerre, mais ne sautent pas sur l’Égypte. Les jeunes appelés du contingent participent ensuite à la première bataille d’Alger et traquent les Katibas rebelles en Kabylie, par tous les temps, vivant comme les fellaghas, dans le manque de confort le plus absolu. Des hommes anciens d’Extrême-Orient, tombent à la tête des groupes et sections d’appelés, comme l’adjudant Sodoyer, dix fois cité au feu, qui meurt le 6 décembre 1957 d’une balle en plein cœur. Les chasseurs sont galvanisés par les exemples de leurs chefs, ils se hissent au niveau des meilleures troupes aéroportées, sans éclats inutiles, dans la plus pure tradition de leurs anciens. Le 1er R.C.P. est à nouveau à Alger le 13 mai et vit dans la fièvre les réalités de l’Algérie française consacrée à jamais par le retour aux affaires du Général de Gaulle. Le lieutenant-colonel Coustaux succède au colonel Mayer au commandement de l’unité qui a adopté le béret rouge comme tous les autres parachutistes, excepté les Légionnaires avec qui elle travaille très souvent. Le régiment participe aux grandes opérations du plan Challe avec succès, vit avec passion les heures douloureuses des barricades en février 1960, sous le commandement du lieutenant-colonel Broizat, retourne dans le Constantinois, commandé cette fois par le lieutenant-colonel Plassard et participe activement à la destruction de katibas rebelle. Le putsch éclate, le 10er R.C.P. rejoint Alger qu’il ne quitte qu’au soir du 25 avril, derrière la Légion. Les combats reprennent dans l’est algérien pour les compagnies du régiment maintenant commandé par le lieutenant-colonel Genestout. Les chasseurs parachutistes sont ramenés en métropole en juillet 1961. À travers l’histoire sans concession du 1er R.C.P. en Afrique du Nord, c’est toute la guerre d’Algérie que l’on revit, avec des détails si précis qu’on a l’impression « d’y être ». Le 1er R.C.P. participe, en 1983, à des opérations de paix au Liban, l’immeuble « Drakkar », qui abritait la 3e compagnie du capitaine Thomas, saute le 23 octobre et toute la France se resserre autour du régiment doyen de l’Arme parachutiste.
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