Le nouvel esprit du capitalisme
Luc Boltanski, Ève Chiapello
Disponibilité:
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Aussi disponible en format EPUB
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Éditeur:
Editions Gallimard
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Protection:
ACS4
ACS4
Année de parution:
2024
2024
ISBN-13:
9782072423789
Description:
Le capitalisme prospère ; la société se dégrade. La croissance du profit s’accompagne de celle de l’exclusion. La véritable crise n’est pas celle du capitalisme, mais celle de sa critique. Trop souvent attachés à d’anciens schémas d’analyse, nombre de protestataires tendent à se replier sur des modalités de défense autrefois efficaces, mais désormais largement inadaptées aux nouvelles formes du capitalisme.
Cette crise, Ève Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l’analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d’une analyse inédite des textes de management qui ont irrigué les nouveaux modes d’organisation des entreprises à partir des années 1980. Une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et une relative autonomie au travail, s’est mise en place au prix de leur sécurité matérielle et psychologique.
Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la "critique artiste" qui, après Mai 68, dénonçait l’aliénation de la vie quotidienne. Comme, dans le même temps, la "critique sociale" manquait le tournant du néocapitalisme, on la trouva fort démunie lorsque l’hiver de la crise fut venu.
C’est à une relance conjointe de ces deux critiques qu’invite cet ouvrage sans équivalent.
Cette crise, Ève Chiapello et Luc Boltanski, sociologues, l’analysent à la racine. Ils tracent les contours du nouvel esprit du capitalisme à partir d’une analyse inédite des textes de management qui ont irrigué les nouveaux modes d’organisation des entreprises à partir des années 1980. Une nouvelle organisation en réseau, fondée sur l’initiative des acteurs et une relative autonomie au travail, s’est mise en place au prix de leur sécurité matérielle et psychologique.
Ce nouvel esprit du capitalisme a triomphé grâce à la formidable récupération de la "critique artiste" qui, après Mai 68, dénonçait l’aliénation de la vie quotidienne. Comme, dans le même temps, la "critique sociale" manquait le tournant du néocapitalisme, on la trouva fort démunie lorsque l’hiver de la crise fut venu.
C’est à une relance conjointe de ces deux critiques qu’invite cet ouvrage sans équivalent.
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