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Bouvard et Pecuchet (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
Bouvard et Pecuchet (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)
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Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Bookelis
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2023
ISBN-13: 9791035994297
Description:
Bouvard et Pecuchet (Edition Intégrale - Version Entièrement Illustrée)

* Inclus une courte biographie de Gustave Flaubert

Résumé : Par une chaude journée d'été, à Paris, deux hommes, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent et font connaissance. Ils découvrent que, non seulement ils exercent le même métier (copiste), mais en plus ils ont les mêmes centres d'intérêts. S'ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne. Un héritage fort opportun va leur permettre de changer de vie. Ils reprennent une ferme dans le Calvados, non loin de Caen et se lancent dans l'agriculture. Leur incapacité à comprendre va n'engendrer que des désastres. De la même manière, ils vont s'intéresser à la médecine, à la chimie, la géologie, la politique avec les mêmes résultats. Lassés par tant d'échecs, ils retournent à leur métier de copiste.

Le projet de ce roman remonte à 1872, puisque l'auteur en fait part à George Sand dans un courrier où il affirme son intention comique. Dès cette époque, il songe à écrire une vaste raillerie sur la vanité de ses contemporains. Entre l'idée et la rédaction interrompue par sa mort, il aura eu le temps de collecter une impressionnante documentation : on avance le chiffre de mille cinq cents livres. Lors de l'écriture, Flaubert avait songé au sous-titre Encyclopédie de la bêtise humaine et la présence du Dictionnaire des idées reçues à la fin du roman est l'une des raisons de sa célébrité. Le comique vient de la frénésie des deux compères, à tout savoir, tout expérimenter, et surtout de leur incapacité à comprendre correctement.

Extrait : Excité par Pécuchet, il eut le délire de l'engrais. Dans la fosse aux composts furent entassés des branchages, du sang, des boyaux, des plumes, tout ce qu'il pouvait découvrir. Il employa la liqueur belge, le lizier suisse, la lessive, des harengs saurs, du varech, des chiffons, fit venir du guano, tâcha d'en fabriquer, et, poussant jusqu'au bout ses principes, ne tolérait pas qu'on perdît l'urine ; il supprima les lieux d'aisances. On apportait dans sa cour des cadavres d'animaux, dont il fumait ses terres. Leurs charognes dépecées parsemaient la campagne. Bouvard souriait au milieu de cette infection. Une pompe installée dans un tombereau crachait du purin sur les récoltes. À ceux qui avaient l'air dégoûté, il disait : ? Mais c'est de l'or ! c'est de l'or !