Honoré Mercier?–?Discours 1873-1893
Honoré Mercier
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
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Éditeur:
Del Busso Éditeur
Del Busso Éditeur
Protection:
ACS4
ACS4
Année de parution:
2015
2015
ISBN-13:
9782923792859
Description:
«Cessons nos luttes fratricides?! Unissons-nous?!»
Honoré Mercier, 24 juin 1889
Honoré Mercier (1840-1894) devient premier ministre du Québec au début de 1887, après avoir combattu l’hégémonie du Parti conservateur et d’une partie importante du clergé. Par son libéralisme réformiste, sa volonté de modernisation, sa vision du développement économique, il préfigure les gouvernements réformistes québécois du XXe siècle.
Il s’affirme aussi comme un farouche défenseur de l’autonomie du Québec. Promoteur infatigable d’un «Parti national» rassemblant libéraux et conservateurs, il se dresse contre la volonté de centralisation du gouvernement fédéral, dénonce les agressions contre les droits scolaires et linguistiques des minorités canadiennes-françaises, se dit révolté par le simulacre de procès et l’exécution de Louis Riel, chef des Métis francophones rebelles du Nord-Ouest.
Exerçant le pouvoir avec énergie, et de façon flamboyante, il en est chassé au moment même où il atteint le sommet de sa trajectoire politique. Après une grande victoire électorale en 1890 et un voyage triomphal en France et en Italie, les magouilles d’un entourage qu’il contrôle mal et une faillite personnelle imputable à un style de vie de grand seigneur permettent à ses adversaires de le renverser.
Il aura vécu la tragédie d’un leader courageux et visionnaire, trahi par des associés imprudents et par des failles de caractère qui ne pardonnent pas. Il peut néanmoins être tenu pour l’un des grands premiers ministres que le Québec a connus: c’est ce que permettent à coup sûr de découvrir la cinquantaine de discours rassemblés et présentés par Claude Corbo dans ce livre.
Honoré Mercier, 24 juin 1889
Honoré Mercier (1840-1894) devient premier ministre du Québec au début de 1887, après avoir combattu l’hégémonie du Parti conservateur et d’une partie importante du clergé. Par son libéralisme réformiste, sa volonté de modernisation, sa vision du développement économique, il préfigure les gouvernements réformistes québécois du XXe siècle.
Il s’affirme aussi comme un farouche défenseur de l’autonomie du Québec. Promoteur infatigable d’un «Parti national» rassemblant libéraux et conservateurs, il se dresse contre la volonté de centralisation du gouvernement fédéral, dénonce les agressions contre les droits scolaires et linguistiques des minorités canadiennes-françaises, se dit révolté par le simulacre de procès et l’exécution de Louis Riel, chef des Métis francophones rebelles du Nord-Ouest.
Exerçant le pouvoir avec énergie, et de façon flamboyante, il en est chassé au moment même où il atteint le sommet de sa trajectoire politique. Après une grande victoire électorale en 1890 et un voyage triomphal en France et en Italie, les magouilles d’un entourage qu’il contrôle mal et une faillite personnelle imputable à un style de vie de grand seigneur permettent à ses adversaires de le renverser.
Il aura vécu la tragédie d’un leader courageux et visionnaire, trahi par des associés imprudents et par des failles de caractère qui ne pardonnent pas. Il peut néanmoins être tenu pour l’un des grands premiers ministres que le Québec a connus: c’est ce que permettent à coup sûr de découvrir la cinquantaine de discours rassemblés et présentés par Claude Corbo dans ce livre.
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