Ô Saint-Laurent
Nicole V. Champeau
Disponibilité:
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Éditeur:
Les Éditions du Vermillon
Les Éditions du Vermillon
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2012
2012
ISBN-13:
9781771201179
Description:
À son commencement, là où le lac Ontario devient fleuve, sauvage
encore depuis les Mille-Îles – autrefois connues sous le nom de Jardin
du Grand Esprit – jusqu’aux Mille Roches, village englouti par suite
des travaux de la Voie Maritime. Car le Saint-Laurent est de fougue et de
rives farouches. Il dévale dans l’imaginaire. Frasil, giboulées, explosions
de neiges, remouils, il sait les tempêtes, l’yre des vents, les torrents.
Y défilent des noms oubliés, la chevauchée de rapides, des patronymes
qui figuraient autrefois sur des cartes anciennes et qui maintenant n’y
sont plus. Pointe de l’Ivrogne, l’Anse aux Corbeaux, l’île aux batteaux, l’île
Blédine, l’île Mudlunta, l’Anse à la Mort, le Long Sault, les Galotes / les
Galous / les Galettes, l’île Whisky, Pointe Maligne, et le chemin extrêmement
fascheux.
La poésie emprunte une route secondaire où l’auteur revendique le chant
d’amour qui marche sous l’eau. Elle réclame le droit de dire ce fleuve en
amont de Montréal, non pas l’infiniment grand mais l’infiniment oublié.
La voilà complice d’une force transmise par ceux qui vinrent et passèrent
d’île en île. Un hommage à la beauté, un cri du coeur... une recherche
d’identité!
encore depuis les Mille-Îles – autrefois connues sous le nom de Jardin
du Grand Esprit – jusqu’aux Mille Roches, village englouti par suite
des travaux de la Voie Maritime. Car le Saint-Laurent est de fougue et de
rives farouches. Il dévale dans l’imaginaire. Frasil, giboulées, explosions
de neiges, remouils, il sait les tempêtes, l’yre des vents, les torrents.
Y défilent des noms oubliés, la chevauchée de rapides, des patronymes
qui figuraient autrefois sur des cartes anciennes et qui maintenant n’y
sont plus. Pointe de l’Ivrogne, l’Anse aux Corbeaux, l’île aux batteaux, l’île
Blédine, l’île Mudlunta, l’Anse à la Mort, le Long Sault, les Galotes / les
Galous / les Galettes, l’île Whisky, Pointe Maligne, et le chemin extrêmement
fascheux.
La poésie emprunte une route secondaire où l’auteur revendique le chant
d’amour qui marche sous l’eau. Elle réclame le droit de dire ce fleuve en
amont de Montréal, non pas l’infiniment grand mais l’infiniment oublié.
La voilà complice d’une force transmise par ceux qui vinrent et passèrent
d’île en île. Un hommage à la beauté, un cri du coeur... une recherche
d’identité!
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