Coopoly - Logo
Coopoly - Logo
Le Passager des Cinq Visages
Le Passager des Cinq Visages
Prix membre: 14,99$ (qu'est-ce que c'est?)
Prix régulier: 14,99$
   (Quantité: 1)
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
Weyrich
Protection:
Filigrane
Année de parution:
2014
ISBN-13: 9782874892271
Description:
<b>Triangle amoureux sur fond d'intrigues et de complots politiques</b> !<br><br>L’avocat montois Romain Balagne est emprisonné pour recel de malfaiteur. Le fait divers rappelle à Maxime Cordier qu’il a connu ce jeune homme épatant lors de ses années de collège. Surtout, Cordier se souvient de l’épouse de l’avocat, la belle Italienne Tina Costantini, dont il était secrètement amoureux. La tentation de retrouver celle qui hantait ses nuits d’adolescent va le conduire à rencontrer des personnages singuliers et le placer au cœur d’un étrange et tragique complot.&nbsp;<br><br>Plongée sans concession dans les coulisses du monde judiciaire, <i>Le Passager des Cinq Visages</i> est sans conteste le roman le plus sensible et le plus brillant de son auteur.<br><br><b>Un thriller haletant qui décrit avec minutie les rouages du monde judiciaire</b><br><br><i>Le Passager des Cinq Visages</i>&nbsp;a obtenu le Prix George Garnir 2014.<br><br>CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE<br><br>- "Mené de main de maître, ce récit a des résonances qui nous ont fait penser à Jean Ray et à Maurice Leblanc. Un bonheur de lecture et une invitation à aller à Mons..." <b>(Edmond Morrel, <i>Espace livres</i>)</b><br><br>A PROPOS DE L'AUTEUR<br><br><b>Ghislain Cotton </b>a suivi des études de grec et de latin, puis s'est ensuite tourné vers le journalisme, écrivant des chroniques judiciaires et littéraires. En 1981, il lance la revue <i>Le journal des livres</i>, dédiés au monde de la littérature et de l'édition en Belgique. Il reçoit en 1997 le Prix Ex Libris.<br><br>EXTRAIT&nbsp;<br><br>J'avais connu Balagne vers la fin des années quatre-vingt. Au cours de mes études au collège catholique de S. Plus de vingt après, je revois avec une grande netteté une silhouette d'échalas et un visage juvénile troué par un regard bleu lavande. Nous n'étions pas dans la même classe et n'avions jamais eu de relations suivies. Pourtant, un incident à la fois curieux et assez banal avait fixé dans ma mémoire un élève d'une culture peu commune pour cet âge et qu'une attitude un rien méprisante écartait des footballeurs. La chose était arrivée précisément pendant la mi-temps d'un de ces matchs interscolaires où le collège semblait engager sa réputation plus que dans la qualité, d'ailleurs réelle, de son enseignement. Présence obligatoire pour tous. D'où celle de Balagne et la mienne. Alors que la plaine croulait sous les flonflons d'une marche militaire - je crois que c'était celle de la marine américaine - le son s'était soudain interrompu et c'était <i>L'Internationale </i>qui avait tonitrué par-dessus l'assistance des parents, invités, professeurs et dignitaires diocésains de tout poil, médusés par cet ouragan de sédition. Le responsable de ce crime : Balagne qui s'était porté volontaire pour la partie musicale et que "Don Camillo", une grande bête d'abbé musclé comme un catcheur et responsable des sports, rué dans le cagibi de la sono, avait trouvé tranquillement assis devant la machine à bruit. Résultat : une semaine de renvoi.