Coopoly - Logo
Coopoly - Logo
Fureurs paysannes : les paysans dans les révoltes du XVIIe siècle (France, Russie, Chine)
Prévisualiser ce livre
Fureurs paysannes : les paysans dans les révoltes du XVIIe siècle (France, Russie, Chine)
Prix membre: 11,99$ (qu'est-ce que c'est?)
Prix régulier: 11,99$
   (Quantité: 1)
Disponibilité:
Ebook en format EPUB. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
(Calmann-Lévy) réédition numérique FeniXX
Protection:
Filigrane
Année de parution:
1966
ISBN-13: 9791037604590
Description:
Pierre de touche des sociétés, des hiérarchies et des valeurs, souvenir déçu ou embelli d’événements vite retombés aux compromis boitillants de l’histoire quotidienne, les révolutions tiennent dans l’aventure humaine et dans la conscience des hommes une place privilégiée. « Les grandes vagues révolutionnaires » présentent sous la plume des meilleurs spécialistes actuels, Français et étrangers, une étude des plus significatifs de ces mouvements, depuis les soulèvements millénaristes du Moyen Age occidental jusqu’aux actuelles convulsions du tiers-monde. Plus qu’un récit pittoresque ou érudit des événements, chaque volume est une réflexion, une méditation sur le phénomène révolutionnaire. Selon une optique neuve, chaque volume regroupe par-delà les frontières politiques les révolutions contemporaines d’un même type. Le XVIIe siècle a été un grand siècle de révoltes et de révolutions, qui ont flambé dans toutes les parties du globe. Tous les groupes sociaux y ont participé, mais les paysans y ont joué un rôle important. Les révolutions d’Angleterre devant être étudiées en comparaison avec la Fronde française dans un autre volume de cette collection, l’auteur de Fureurs paysannes s’est attaché à l’analyse de quelques mouvements paysans typiques, en France, en Russie et en Chine. Ces mouvements, en France et en Chine, n’ont pas pour but une transformation profonde de la société, mais un retour à la société traditionnelle. Ils ont comme but secondaire, des améliorations à la situation des basses couches sociales dans une société d’ensemble dont les paysans acceptent les structures traditionnelles. En Russie, au contraire, les paysans essayent, surtout au temps de Stenka Razine, de détruire l’œuvre d’un Etat qui immobilise toute la société dans les cadres de plus en plus rigides d’une société d’Ordres, organisée artificiellement pour le service de l’État, et qui condamne les paysans au servage. Partout, sous des formes diverses, il semble que ce soit le développement de l’État moderne, novateur, centralisé et unificateur, la réduction de la mobilité sociale, et de l’espoir social, le sentiment de frustration chez des hommes participant de moins en moins à leur destin, qui soient les causes profondes des mouvements paysans.
Aperçu du livre
   (Quantité: 1)