La grande peur de 1989

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Protection:
Filigrane

Année de parution:
1965

ISBN-13: 9782221222843

1989. Réunie à Pékin cette année-là, l’Internationale Communiste Révolutionnaire [I.C.R.], d’obédience chinoise, décide de porter la guerre au cœur des États-Unis, en faisant exploser à Harlem des bombes atomiques miniaturisées. Deux membres de l’I.C.R., l’Italien Marco Rovarelli et la Française Anne Villemur, sont résolus à faire échec à ce plan, qui risque de déclencher un conflit mondial. Marco, à Pékin, disparaît. Anne réussit à s’enfuir. A Moscou, elle révèle les plans chinois aux dirigeants soviétiques ; ceux-ci informent à leur tour les États-Unis... Les premières opérations de police se déroulèrent aux États-Unis quelques heures après la conversation téléphonique entre le Président américain et le chef de l’U.R.S.S. Le 25 janvier 1989, dans un quartier de Harlem, douze hommes et trois femmes appartenant à l’Internationale communiste étaient arrêtés. Leurs noms figuraient sur la liste des membres de l’I.C.R., opérant sur le territoire des États-Unis communiqués par le chef des services secrets soviétiques, le major général Silissenski, au chef des services secrets américains. Le soir même, à la Maison-Blanche, le Président examinait la situation avec son secrétaire d’État, Mike Hunter, et son conseiller personnel, John Calgharty. "Les Russes ont l’air de jouer franc jeu", dit Calgharty. Le président s’enfonça dans son rocking-chair : "Qu’est-ce que ça veut dire, jouer franc jeu ? — Ils nous ont communiqué une liste d’agents. Ils nous livreront demain d’autres noms. — Nous aurons vingt noms, cinquante noms, et puis ? dit le Président. Où est la tête ? Où sont les bombes ? D’après le Pentagone et les services scientifiques, il est impossible d’intercepter une équipe d’hommes disposant d’une arme atomique légère de puissance limitée. Tout peut arriver d’un moment à l’autre. — Mais l’intérêt des Russes..., commença Calgharty. — L’intérêt des Russes est de nous voir attaquer la Chine après nous avoir prévenus. Et de compter les coups. Mais nous allons jouer franc jeu, nous aussi. A leur manière. Messieurs, vous partez pour Moscou." Le lendemain, on apprenait que les deux collaborateurs du Président des États-Unis étaient invités à chasser en Ukraine par le président Pavlenko, chef de l’Union soviétique.