Enfants des Jésuites ou le sacrifice des vierges Les
E.D. Blodgett
Disponibilité:
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Ebook en format PDF. Disponible pour téléchargement immédiat après la commande.
Éditeur:
PRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL
PRESSES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL
Protection:
Filigrane
Filigrane
Année de parution:
2013
2013
ISBN-13:
9782763799872
Description:
Premier titulaire de la Chaire Louis-Desrochers en études canadiennes à
l'Université de l'Alberta, le professeur E. D. Blodgett présente dans cet
essai original le résultat de sa réflexion sur les traits fondamentaux de la
littérature canadienne-française/québécoise. Pour lui, le lien écriture-histoire
est fondamental et constitue l'origine d'un processus d'écriture complexe. Ce
processus ou dialogue, selon Blodgett, a constitué les lieux fondateurs de la
Nouvelle-France et de l'imaginaire du Canada français. Dans chaque cas étudié,
on retrouve une figure d'enfant représentant un fils (ou une fille) à la fois idéologique
et politique, une figure d'enfant « sacrifié ». Cette thématique de l'enfant
«sacrifié », selon l'auteur, serait l'héritage culturel
des jésuites, c'est-à-dire de leur relation avec le
Fils de Dieu sacrifié pour le salut de l'humanité.
La culture jésuite aurait en effet été fondée sur
l'idéal- l'aventure - chevaleresque du Moyen Âge
et ancrée dans une profonde croyance que la voie
du martyre mène au salut éternel. Cette croyance,
écrit Blodgett, aurait imprégné la mentalité de la
Nouvelle-France et aurait longtemps été une force
déterminante dans la littérature du Canada français.
L'histoire de cet engagement a été racontée
dans Les Relations, textes destinés au recrutement
de la jeunesse française. Toujours à la recherche
de la pureté, de l'innocence et de la jeunesse,
les jésuites ont fait de l'enfance l'objet de leurs
aspirations les plus profondes. Se considérant
eux-mêmes enfants de Dieu, ils acceptaient volontiers de se soumettre à la
volonté du Père divin, à tel point que leur foi aveugle les amènera à s'infliger
des supplices et même à anticiper les joies du martyre. Les jésuites seront donc
les premiers « enfants sacrifiés» de la littérature québécoise.
l'Université de l'Alberta, le professeur E. D. Blodgett présente dans cet
essai original le résultat de sa réflexion sur les traits fondamentaux de la
littérature canadienne-française/québécoise. Pour lui, le lien écriture-histoire
est fondamental et constitue l'origine d'un processus d'écriture complexe. Ce
processus ou dialogue, selon Blodgett, a constitué les lieux fondateurs de la
Nouvelle-France et de l'imaginaire du Canada français. Dans chaque cas étudié,
on retrouve une figure d'enfant représentant un fils (ou une fille) à la fois idéologique
et politique, une figure d'enfant « sacrifié ». Cette thématique de l'enfant
«sacrifié », selon l'auteur, serait l'héritage culturel
des jésuites, c'est-à-dire de leur relation avec le
Fils de Dieu sacrifié pour le salut de l'humanité.
La culture jésuite aurait en effet été fondée sur
l'idéal- l'aventure - chevaleresque du Moyen Âge
et ancrée dans une profonde croyance que la voie
du martyre mène au salut éternel. Cette croyance,
écrit Blodgett, aurait imprégné la mentalité de la
Nouvelle-France et aurait longtemps été une force
déterminante dans la littérature du Canada français.
L'histoire de cet engagement a été racontée
dans Les Relations, textes destinés au recrutement
de la jeunesse française. Toujours à la recherche
de la pureté, de l'innocence et de la jeunesse,
les jésuites ont fait de l'enfance l'objet de leurs
aspirations les plus profondes. Se considérant
eux-mêmes enfants de Dieu, ils acceptaient volontiers de se soumettre à la
volonté du Père divin, à tel point que leur foi aveugle les amènera à s'infliger
des supplices et même à anticiper les joies du martyre. Les jésuites seront donc
les premiers « enfants sacrifiés» de la littérature québécoise.
Aperçu du livre